Auteur : Sophie KINSELLA
Traducteur : Isabelle VASSART
Format : Poche
Editeur : Pocket
Collection : Littérature
Pages : 366
Parution : mars 2006
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?
Rebecca Bloomwood, surnommée Becky, est une jeune femme de 25 ans, charmante, tonique, et un peu beaucoup fashion victime.
Becky est journaliste dans le domaine de la finance, plus précisément pour un magazine financier où elle donne des conseils en la matière auprès des lecteurs.
Ce métier, Becky ne l’a pas choisi. Elle aurait préféré être journaliste plutôt dans un magazine mode…
Oui, car Becky adore la mode, adore le maquillage, les chaussures, les écharpes et autres accessoires… mais ça peut être plein d’autres choses aussi… des magazines, des objets en tout genres, etc, tout y passe.
Son passe temps préféré : faire du shopping, dévaliser les magasins, acheter tendance. Mais plus qu’un passe temps, ces achats deviennent un réel problème pour Becky car elle ne peut plus s’arrêter d’acheter !!
Pour effectuer tout ces achats là, Becky possède plusieurs cartes de crédits. Le problème c’est que depuis quelques temps, elle est affublée de lettres d’avertissement des sociétés de crédit où elle est détentrice de cartes. Les banquiers de Becky tentent depuis des mois de rentrer en contact avec elle, lui donne des rendez-vous, pour expliquer cet énorme découvert.
Mais à chaque fois, Becky trouve un moyen pour ne pas se rendre au rendez-vous par le biais de supercheries parfois totalement grotesques, au grand désespoir des banquiers.
Becky Bloomwood est totalement dans le rouge, et plus aucune carte de crédit ne va pouvoir bientôt l’autoriser à dépenser…
Becky décide donc de se prendre en main, et de faire son maximum pour ne pus dépenser. Juste l’essentiel.
Elle va faire son maximum pour sortir du rouge, même jusqu’à trouver job d’appoint supplémentaire…
Becky, dans son milieu professionnel,va également rencontrer Luke Brandon, un brillant homme d’affaire. Lors de cette rencontre, Becky va être totalement gaffeuse. C’est pourquoi, lorsqu’elle le revoit, Becky essaye un peu de s’amender auprès de ce beau jeune homme…
Mais pour Becky, tout ne vas pas être rose tous les jours : entre sa privation d’achat qu’elle s’est instaurée, les soldes qui arrivent et qui l’attirent, tous les achats qu’elle aimerait faire, et ses prises de becs avec Luke Brandon… il y a de quoi la démoraliser plus d’une fois.
Comment va t-elle s’en sortir ?
Un roman chick-lit qui m’a fait passer un bon moment lecture.
Les thèmes principaux de ce roman : la passion du shopping mais aussi un phénomène de la société de plus en plus important la surconsommation et les prêts à la consommation.
Beaucoup de légèreté et d’humour dans ce roman. L’héroïne est facétieuse, a beaucoup d’humour, et elle aussi un peu miss gaffes ce qui l’a rend encore plus amusante. Elle donc sous l’emprise d’achats compulsifs. Et ces achats, d’ailleurs, expriment et nous montrent qu’ils sont en fin de compte parfois des achats de réconforts. L’héroïne a parfois des coups de blues et il n’y a que le shopping pour la réconforter. Je crois que chacun de nous a eu un tel moment shopping, que tel ou tel achat nous a apporter un grand bien, comme pour Becky. Ses aventures sont amusantes, celles de se prendre en mains pour ne plus acheter que l’essentiel, celles de ses échanges avec les banquiers. A propos de ces derniers, ils sont totalement loufoques parfois et notre héroïne ne manque pas de ressources pour passer outre les rendez-vous notifiés par courriers. Des courriers qui apparaissent tout au long du livre, ils entrecoupent les chapitres et ils nous font bien sourire.
Le livre est bien construit, bien étoffé. Car on pourrait penser que c’est justement QUE du léger mais non. A travers ce côté chick-lit, on a pas mal de choses qui entrent en jeu : la carrière de Becky, le monde du journalisme, la société marchande, etc. On retrouve aussi bien sûr un peu de romance et les déboires de Miss catastrophe avec le bel homme d’affaires Luke Brandon.
Le style d’écriture est agréable et se lit rapidement. L’auteur ne cesse de nous faire sourire avec les péripéties de la jeune Becky sans que ce soit saoulant.
En somme, un roman où je ne me suis pas du tout ennuyer,
De plus, le monde du shopping j’adore ça et le pratique parfois également !!
|
Bonus :
«
Mais un sentiment désagréable me tourmente toute la soirée et, à mon réveil, le lendemain matin, il est toujours là. Un sentiment que je n'arrive même pas à éliminer en pensant à mon écharpe Denny and George. Etendue sur mon lit, je regarde le plafond et, pour la première fois depuis des mois, je calcule combien je dois à tout le monde : la banque, Visa, ma carte Harvey Nichols, ma carte Debenhams, ma carte Fenwicks... Et maintenant, Suze.
Cela fait environ... Voyons voir... Autour de six mille livres. Un froid glacial m'envahit tandis que je concentre toute mon attention sur cette somme. Comment vais-je trouver six mille livres ?
»