De Honoré de Balzac
Format : Poche
Editeur : Gallimard
Collection : Folio 2€
Pages : 66
Parution : janvier 2005
Dans une auberge au bord du Rhin sont réunis par le hasard deux jeunes Français et un riche négociant allemand qui passent une agréable soirée avant d’aller se coucher. Au petit matin, on retrouve le négociant décapité…
Dans les brumes de l’Allemagne romantique, l’inspecteur Balzac mène l’enquête !
Nous nous trouvons au cours d’un dîner où est présent un banquier allemand qui se nommait Hermann, de passage à Paris. Pour lui faire honneur, les hôtes chez qui il se trouve, ont convié quelques amis pour un dîner. A la fin du repas, les invités lui demandent de raconter une histoire allemande.
Il va entamer une histoire entendue au moment des guerres napoléoniennes, un crime qui a été commis en 1799 au sein d’une auberge de campagne dans le Rhin.
Une auberge qui affiche complet et qui voit arriver encore quelques clients de passage, deux militaires – chirurgiens, et un industriel Allemand qui arrive peu de temps après les militaires. Alors, s’ils veulent loger à l’auberge, ils devront partager leur chambrée.
Cela leur convient très bien, prennent leur dîner, et au cours de ce repas, l’industriel avoue qu’il a avec lui, une somme importante et des diamants.
Arrive le moment de se coucher, chacun est fatigué, mais l’un des deux militaires – chirurgiens, Prosper Magnan, ne trouve pas le sommeil. Le fait de savoir que dans cette chambre se trouve une somme colossale ainsi que des diamants, lui monte à la tête. Au lieu de s’endormir, lui vient des pensées macabres, il imagine tuer l’industriel et s’enfuir avec l’argent et les diamants. Ses pensées divaguent, il s’endort enfin.
Le lendemain matin, Prosper Magnan est réveillé par un grand bruit, des hurlements dans la chambre. L’horreur est sous ses yeux, le riche industriel a bel et bien été tué, il baigne dans une mare de sang. La tête de l’industriel Allemand gisait à terre, le corps lui, était sur le lit. Prosper Magnan reconnaît alors l’instrument de chirurgie posé sur le lit de l’industriel, c’est le sien. Très vite, il est emmené par les soldats français, les dépositions sont vite prisent. Prosper Magnan est jugé coupable et emmené en prison.
Sauf que Prosper n’a commis ce crime que dans ses pensées, il est innocent.
Innocent, arrêté, emprisonné puis fusillé.
Le banquier Allemand lors du dîner poursuit son récit, écouté attentivement par les convives dont le narrateur de l’Auberge rouge. Mais à table, un des convives est en train de se liquéfier au fur et à mesure que le banquier Allemand raconte cette histoire.
Je vous laisse lire la suite, et découvrir qui est cet autre convive, très mal à l’aise à table.
Avis mitigé pour ma part. Déjà je ne m’attendais pas à cette histoire. En effet, je pensais que l’adaptation du film L’Auberge Rouge avec Josiane Balasko et Gérard Jugnot, était tirée de ce livre. L’histoire n’a rien à voir, donc pour le coup, un peu déstabilisée. Mais bon ce n’est pas grand-chose tout de même.
Bien que l’histoire soit agréable à lire et intéressante, en fait, je ne la garderais pas longtemps en mémoire je pense… J’ai aimé l’ambiance suspense, mais aussi philosophique qui a une grand importance dans ce livre, mais malgré que 67 pages, j’ai trouvé quelques passages longs… Maintenant, dans le côté intéressant, il y a aussi le style de Balzac, où on retrouve dans l’écriture du récit, à la fois des questions posées et les réponses à celles-ci éludées.
Mon résumé s’arrête à un certain moment de l’histoire pour ne pas trop vous en dévoiler, et vous laissez découvrir le fin mot de l’histoire, certains personnages de cette courte nouvelle sont retrouvés dans une autre œuvre de Balzac. Donc avis mitigé mais, la partie mitigée est infime quand même avouons-le. ;-)
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