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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 13:34

 

 

 

 

9782280314879

 

 

Auteur : Kristan HIGGINS

Traducteur : Karine XARAGAI

 

Editeur : Harlequin

Collection : Mosaïc

Romance contemporaine - Famille - Célibat - Amitié - Tranche de vie - 

Pages : 411

Parution : Juin 2014

 

 

 

 

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Dans le petit village de Gideon’s Cove, 1407 habitants, tout le monde se connaît et tout le monde sait ce qui s’y passe. C’est ici que vit depuis toujours Maggie, trentenaire. Maggie a beaucoup de choses qui la rendent heureuse.

 

Elle a tout d’abord le Joe’s Diner qu’elle dirige d’une main de maître. Voilà 8 années qu’elle est à sa tête après l’avoir repris au décès de son grand-père. C’est bien souvent ici que les habitants se retrouvent, un petit peu le QG du village. Elle espère d’ailleurs cette année arriver en tête du concours organisé par le magazine Maine Living et remporter la catégorie « Meilleur petit déjeuner ». Et puis elle a des employés fidèles en amitié, telle une deuxième famille.

 

Ensuite, elle a une famille. Presque toujours aimante. Oui, en somme c’est principalement sa sœur jumelle et son beau-frère. Avec sa sœur jumelle, elle a une grande complicité et l’une et l’autre ressent les émotions de l’autre sans même se parler. Maggie envie un peu la vie de sa sœur jumelle. Elle a une belle situation familiale, mariée à un médecin, a une belle maison, et est mère de famille. Sa sœur jumelle est toujours montrée en exemple par leurs parents. Mais même si Maggie envie la vie de sa sœur jumelle, elle est très heureuse que celle-ci ait cette vie là, elle le mérite. Sa mère, elle, est toujours sur son dos et lui répète sans arrêt qu’elle n’a rien fait de sa vie et qu’elle ferait bien de partir de Gideon’s Cove ou de prendre exemple sur sa jumelle.

 

Et puis, ce qui la rend heureuse, c’est son chien qui la suit partout depuis un bout de temps maintenant.

 

Mais une chose lui manque pour vraiment la combler. Un homme qui soit amoureux d’elle et avec lequel elle vivrait un bonheur conjugal. Il y a 10 ans d’ailleurs, celui qu’elle croyait être son petit ami et futur mari la jeter clair et net devant toute la ville, en public. Par sa force de caractère, elle n’a jamais rien fait paraître à ses proches d’une certaine peine d’être seule, mais les soirées sont bien souvent solitaires, accompagnées de son fidèle chien.

 

Hélas, ses recherches pour trouver l’homme idéal se terminent souvent en échec. Oui, parce que Maggie est en quelque sorte une « Gaston Lagaffe » au féminin. Elle met toujours les deux pieds dans le plat.


D’ailleurs, c’est ce qu’elle va faire lorsqu’elle rencontre un beau jeune homme pour qui, tout de suite, elle a le béguin. Elle clame haut et fort à tous qu’il est très séduisant et qu’elle vient de tomber amoureuse. Sauf que voilà, ce beau jeune homme, un irlandais des plus sexy, n’est autre que le nouveau prêtre du village !!! Et Maggie va continuer les boulettes… Si bien que Maggie devient un peu la cible de nombreuses blagues entre les habitants de Gideon’s Cove. Encore une fois, elle se dit qu’elle s’est couverte de ridicule !! Et encore une fois, sa force de caractère va prendre le dessus car elle a beaucoup d’humour et comme elle le dit, au moins personne ne peut lui reprocher de ne pas être divertissante !! Le nouveau prêtre se prend d’amitié pour Maggie et voilà qu’il va organiser sa vie sentimentale. Mais de nouveau, les rencontres organisées vont êtres catastrophiques… Les histoires drôles composent sa vie amoureuse et cela divertit Gideon’s Cove.

 

Et pour arranger le tout, son ancien petit copain qui l’a jetée en public refait surface en ville accompagné de sa merveilleuse épouse. La souffrance de Maggie refait alors surface, la solitude la ronge.

 

Elle se laisse prendre à une liaison tumultueuse avec Malone, pêcheur de homard à Gideon’s Cove qui ne fait pas souvent parler de lui. Enfin, si… les curieux vont bon train pour inventer sa vie car justement il ne fait pas parler de lui et personne ne sait rien de lui. Malone est plutôt taciturne, ne parle quasiment pas. Cette liaison entre Maggie et Malone a commencé lorsque Malone sort Maggie d’une situation délicate lors d’un rencard organisé. Mais pour Maggie, cette liaison avec Malone n’est ni plus ni moins qu’une liaison qui doit rester cachée. Elle ne se voit absolument pas avec lui, trop bourru et énigmatique et pas du tout ce qu’elle recherche pour être l’homme idéal.  Par contre, son côté mystérieux rend Maggie curieuse sur cet homme…

 

Maggie ne sait donc que faire pour le trouver cet homme idéal…

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Les romans de Kristan Higgins, je les dévore en un rien de temps !

 

 

Ce n’est donc pas la 1ère fois que je lis un roman de Kristan Higgins et, comme à chaque fois, je suis totalement emportée dans l’aventure. On a toujours les mêmes ingrédients : une bonne dose de romance, mais aussi une bonne dose d’amitié et beaucoup d’humour.

 

La narration est à chaque fois très agréable, et avec cette dose d’humour on passe un excellent moment. Il est distillé ça et là au cours de la lecture, juste comme il faut.

 

Le personnage de Maggie est rocambolesque et me fait vaguement penser à une Bridget Jones. Elle est un peu beaucoup miss catastrophe. Jusqu’à s’amouracher du nouveau prêtre, il faut le faire ! Les situations sont cocasses sans trop de lourdeur, et du coup on ne tombe pas dans la situation pathétique.

 

Beaucoup de sentiments divers dans ce roman : familiaux tout d’abord avec une réelle fusion entre les sœurs jumelles, et beaucoup d’attention portée l’une envers l’autre. Par contre, une vie familiale difficile avec les parents puisque Maggie se prend toujours des « pics » de la part de sa mère et se demande souvent pourquoi elle lui en veut autant, ce qui contraste fortement avec le soutien que son père lui apporte. Sentiments d’amitié également avec sa copine Chantal, qui est, elle aussi, un sacré phénomène plutôt du genre exubérante et vamp. Et puis bien sûr, l’amour sera également au rendez-vous.

 

Ce qui est amusant dans ce roman également est de voir comment les ragots sont partagés à vitesse grand V, parfois purement et simplement inventer sur untel ou untel. Les habitants du village prennent donc une certaine ampleur au cours de l’histoire et deviennent à eux seul un personnage important du roman.

 

Le personnage de Malone est intéressant. Un homme qui a vécu toute sa vie au village mais dont personne ne connaît rien sur lui. Justement, les ragots vont bon train sur lui aussi puisque les habitants ne connaissent rien de cet homme, ils lui inventent une vie pas forcément très reluisante… J’aime comment l’auteure l’a rendu énigmatique, un peu sauvage, silencieux et solitaire. Parfois d’humeur calme et posée, parfois acariâtre. L’auteure lui donne à lui aussi une certaine ampleur et au fur et à mesure on apprend à le connaître.

 

Le décor planté de Gideon’s Cove est sympa, un typique village de pêcheurs.

 

Encore une fois, avec Kristan Higgins, ce fût une lecture où j’ai beaucoup ri et une lecture addictive qu’on ne peut lâcher avant d’arriver à la toute dernière ligne. 

 

 

 

 

 

 

 

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Retrouvez les autres romans de Kristan Higgins chroniqués sur ce blog : 

 

Tout sauf le grand amour

Amis et rien de plus

 

 

 

 

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 21:30

 

 

 

agnes lugand

 

 

 

Auteur : Agnès MARTIN-LUGAND

 

Editeur : Michel Lafon

Collection : Romans

Roman - Littérature française - Quête d'identité - Mode - Doute - Choix

Pages : 336

Parution : Juin 2014

 

coup de coeur

 

 

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Le bonheur s’est glissé entre les mains d’Iris, le jour où elle a pris la décision et le risque de changer de vie.

 

Depuis son enfance, Iris a toujours eu une passion pour la couture. Du dessin des modèles à la création de fil en aiguille de ceux-ci, cette passion la rendait heureuse. Mais ceci est resté à titre de passion car ses parents n’ont jamais entendu de la même manière l’avenir d’Iris. Ils ont toujours dénigré la passion d’Iris et n’ont jamais tenu cas des ambitions de leur fille. Tout ceci n’était d’après eux qu’un caprice, et surtout ce n’était pas un milieu convenable.

 

Jeune femme sortie de l’adolescence qu’elle était devenue, on attendait juste d’Iris qu’elle soit une petite femme gentille et docile, souriant béatement aux exploits professionnels de son cher et tendre. Il était convenable de se marier jeune, elle a donc épousé Pierre, médecin.


La trentaine maintenant, elle a une existence de bourgeoise de province et on attend d’elle qu’elle soit une mère au foyer exemplaire, enchaînant les grossesses et sorties scolaires. Ses parents avaient décidés pour elle.

Mais Iris n’a pas encore d’enfant et Pierre est souvent absent du domicile, trop pris par sa carrière de médecin à l’hôpital. La routine s’installe dans leur couple. Et le travail qu’exerce Iris dans une banque ne l’a jamais intéressée.

 

Un dimanche midi, au repas familial chez ses parents, elle découvre qu’ils lui ont caché un secret la concernant. Jamais ils ne lui ont donné une lettre qu’elle avait reçue de la part d’une école de mode à laquelle elle avait postulé en secret il y a des années maintenant. Ils ont cachés la lettre de réponse et ont toujours maintenu ce mensonge. Cette lettre était une lettre d’acceptation.

 

Lorsqu’elle découvre cette trahison, elle quitte la table dominicale suivie de son mari qui la soutient à 100% concernant cette révélation et décide de ne plus jamais remettre les pieds chez ses parents.    

 

Une trahison qui va lui donner du courage, celui, enfin, d’assouvir sa passion. Elle décide de reprendre des «études» et de s’inscrire à une formation privée haut de gamme de 6 mois à Paris organisant des cours dispensés par des professionnels issus de grandes maisons de couture. Pour elle, c’était l’occasion ou jamais de réaliser son rêve. Bien que son mari Pierre la soutienne, il montre une certaine réticence au fait qu'elle s'installe pour 6 mois à Paris et ne rentre que les week-ends. Mais rien n’y change, Iris doit prendre le risque de quitter sa vie étriquée et son travail à la banque qui ne lui correspond pas. En plus de ça, Pierre la délaisse pour sa carrière à l’hôpital. Son mari se laisse alors convaincre par la volonté d’Iris mais il ne lui donne que ces 6 mois pour faire ses preuves, une fois la formation terminée il lui a d’ores et déjà exigé de regagner le domicile et de s’engager à lui donner un enfant (ce qui n'est pourtant pas dans les ambitions d'Iris actuellement).

 

Iris quitte la province pour s’installer à Paris. Elle commence sa formation dans cette école privée de mode. Les premiers jours lui paraissent très difficiles, encore plus lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle est la plus âgées de toutes (et qu'elle se rend compte qu'elle a perdu ses années d'adolescentes où elle aurait pu suivre ce cursus d'étude de mode). Mais c’est la première fois qu’elle peut enfin montrer son amour, sa passion pour la couture.

 

Elle va, dans cette école privée, y faire deux rencontres qui vont bouleverser sa vie et lui ouvrir de nouveaux horizons. Elle va faire la connaissance de Marthe, la Directrice de l’établissement, égérie et mentor. Elle a tout de suite vu les dons d’Iris pour la mode et la couture, et la prend rapidement sous son aile. C’est une femme troublante et extrêmement autoritaire envers Iris. Iris trouvait Marthe fascinante et troublante à la fois, elle voulait tout apprendre d’elle et profiter de son expérience de femme. Elle voulait qu’elle soit son guide.

 

La deuxième rencontre est celle de Gabriel, charismatique, séducteur autant détestable qu’irrésistible. Il plaît aux femmes, Marthe lui a tout appris. Pourtant, il n’est pas celui que l’on croit et celui qu’il veut faire paraître…

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Gros gros coup de cœur pour ce roman.


 

J’espère d’ailleurs retranscrire dans ma chronique tout le plaisir et toutes les émotions que cette lecture m’ont offert.

 

Roman marquant et qui va rester longtemps gravé dans ma mémoire. Belle découverte avec l’auteure Agnès Martin-Lugand, j’ai donc désormais envie de découvrir son 1er roman « Les gens heureux lisent et boivent du café ».

 

Ce roman m’a happée de suite et je dois bien avouer qu’il était difficile d’en sortir pour le poser le temps du travail quotidien… Une seule hâte, m’y replonger le plus rapidement possible. 

 

Très beau roman sur les femmes, le doute, les choix à faire dans la vie. Il en ressort de cette lecture beaucoup d’émotions diverses. Pour tout vous dire, on se sent tellement happé par cette lecture qu’on a l’impression de vivre chacun des faits et gestes du personnage d’Iris. On a envie de la soutenir dans sa démarche, on a envie qu’il ne lui arrive que du bonheur pour qu'elle puisse atteindre enfin son but.

 

L’histoire nous tient en haleine avec un brin de suspense au fil des pages. L’auteure est douée et utilise une écriture remarquable. On suit pas à pas l’évolution d’Iris, personnage extrêmement attachant. C’est une femme forte, et encore plus depuis qu’elle a eu connaissance de la trahison faite par ses parents. Ceci lui a encore plus donné la niaque. Elle va se battre pour se prouver qu’elle est douée pour cette passion qu’elle a toujours eue. On ne lui souhaite qu’une chose, c’est enfin de vivre pour elle car on lui a toujours dicté sa conduite, sa vie, avec une certaine emprise.


Elle va enfin vivre sa passion, se prouver qu’elle est douée. On lui fera comprendre d’ailleurs qu’en effet elle a de l’or dans les mains. Elle fera des rencontres qui lui apporteront du bon comme du mauvais. Il faudra alors qu’elle fasse attention à ce que ce bonheur qui s’approche à petits pas, enfin… ne se faufile pas entre ses mains… Car le bonheur pourrait bien être diabolique.

 

Des surprises nous attendent au cours de cette lecture avec les différents personnages. Qu'ils soient charismatiques, dictatoriels, troublants, séducteurs, ils ne sont pourtant pas ceux que l'on croit. Et l'on va de surprise en surprise, croyez-moi...

 

Point fort aussi sur : la couverture que je trouve magnifique, mais aussi sur la merveilleuse écriture d’Agnès Martin-Lugand.

 

 

Très beau roman, très beau portrait d’une femme en quête d’identité. Une aventure palpitante dont on a beaucoup de mal à se libérer. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Michellafon

 

 

 

 

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 17:30

 

Bonus 0400 

@ Photo non libre de droit - Lilibook 1er Chapitre

 

 

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9782280305648

 

 

Auteur : Emilie RICHARDS

Traducteur : Karine XARAGAI

 

 

Titre anglais : Somewhere between Luck and Trust


Editeur : Harlequin

Collection : Mosaïc

Roman - Amitié - Amour - Abandon - Entraide - Nouveau départ -     

Pages : 544

Parution : Avril 2014

 

 

Sur le point de recouvrer la liberté après huit mois de prison pour un vol qu’elle n’a pas commis, Cristy Haviland sait qu’elle va devoir se battre pour redonner un sens à sa vie et composer avec les blessures du passé. Mais avant toute chose, un combat périlleux l’attend : affronter l’homme qui l’a envoyée en prison et qui, aujourd’hui encore, a le pouvoir de la détruire.

 
Georgia Ferguson, elle, est proviseur d’un lycée dans le comté de Bunscombe. Et lorsqu’elle trouve dans son bureau un mystérieux bracelet, accompagné d’une enveloppe contenant de vieilles coupures de journaux faisant référence à sa propre histoire, elle comprend que l’opportunité qu’elle attend depuis toujours est peut-être en train de se présenter. L’opportunité excitante, mais aussi terriblement perturbante, de retrouver sa mère biologique qui l’a abandonnée à sa naissance. 

 
Au cœur de la Caroline du Nord, dans une ravissante maison au jardin féerique, ces deux femmes que tout sépare puiseront dans leur amitié la force de prendre les décisions difficiles qui les attendent sur le chemin d’une nouvelle vie…

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Cristy Haviland, vingtaine d’années, fille de pasteur n’a jamais réussi à être à la hauteur des attentes de ses parents. Elle n’a jamais pu suivre correctement le cursus scolaire, elle a toujours été en échec. Elle a quitté le nid familial jeune et s’est retrouvée à la merci de marginaux. Puis, survient un peu de chance lorsqu’elle trouve un emploi chez Betsy, fleuriste. Elle y apprend à faire des bouquets et est même très douée, Betsy l’installe dans la maison à l’arrière de la boutique. Puis, timide et naïve, Cristy tombe amoureuse de Jackson Ford, fils d’une grande famille de Berle qui possède quasiment tout dans la petite ville de Caroline du Nord. Une erreur qu’elle comprendra bien vite.

 

Aujourd’hui, il ne lui reste que quelques heures à passer en prison après 8 mois d’incarcération. Elle y a donné naissance à l’enfant de l’homme qui l’a mise en prison.


Tombée sous le charme de Jackson, elle a pu comprendre au long de ces 8 mois passés en prison qu’il est en fait un fin manipulateur. Il avait pourtant promis de l’épouser lorsqu’elle lui avait annoncé qu’elle attendait un bébé. Mais Jackson a trouvé une façon d’éliminer de sa vie et Cristy et le futur bébé en la faisant incarcérer pour un acte qu’elle n’a pas commis. C’est donc en prison qu’elle donne naissance à leur fils, Michael qui une fois né est placé à la demande de Cristy chez sa cousine, pour ne pas que son fils soit placé dans une famille d’accueil.

 

Après 8 mois, elle est donc libérée et une femme qu’elle connaît à peine lui propose un endroit pour redémarrer une nouvelle vie.

 

Samantha Ferguson, mère d’une fille de 12 ans, est directrice d’un dispensaire mère/enfant et donne des cours aux détenues. C’est de cette façon qu’elle a découvert le cas de Cristy et eu l’envie de l’aider. La prendre sous son aile et l’installer à la « Maison des déesses », maison nichée dans les hauteurs des montagnes entre les villes de Luck et Trust.


En effet, Taylor Hale, Georgia Ferguson et sa fille Samantha, Analiese Wagnor, révérend, et Harmony Stoddard forment un groupe de femmes qui sont dépositaires d’une petite propriété située entre Luck et Trust. Elles utilisent cette maison pour aider les femmes qui en ont besoin. Cette maison permettrait à Cristy de prendre un nouveau départ et surtout de pouvoir aller voir son fils non loin de là, puisque la cousine de Cristy réside à quelques kilomètres.

 

Georgia rencontre Cristy et sa première rencontre la laisse perplexe. Samantha, demande à sa mère Georgia de s’occuper de Cristy car elle pense qu’elle ne sait pas lire. Georgia est enseignante et directrice du « Paquebot », école alternative où se trouve des enfants comme par exemple Dawson, empli d’une colère destructrice.

Elle a été abandonnée à sa naissance, trouvée dans un sweet-shirt dans des toilettes d’une université de Géorgie, d’où son prénom. A l’époque, c’était un fait divers que l’on retrouvait souvent dans les journaux. Elle n’a jamais rien appris sur les conditions de sa naissance.

 

Georgia va se laisser convaincre par sa fille Samantha et va prendre sous son aile Cristy. Elle relève le défi d’aider Cristy qui est en effet dyslexique. Trouble d’apprentissage que personne n’avait détecté jusque là puisque personne ne s’intéressait à elle. Georgia découvre que Cristy est en fait très intelligente et va l’aider dans l’apprentissage de la lecture.

 

Autre défi pour Georgia, tenter de faire sortir toute la colère de Dawson. Elle aime bien cet ado et veut lui donner sa chance. Une vie pas des plus simple pour lui, il combat ce qui ses parents veulent lui imposer, la reprise de la ferme familiale qu'aurait du reprendre son frère mort aux combats. 

 

Mais un autre défi s’ajoute encore à Georgia, comprendre ce qui s’est passé voilà 49 ans car elle vient de découvrir sur son bureau un bracelet à breloques et une vieille coupure de presse concernant sa naissance. Quelqu’un veut-il lui faire passer un message ?

Qui de mieux pour l’aider que Lucas Ramsey, un journaliste et écrivain de polars qu’elle vient tout juste de rencontrer. Il s’est présenté à elle pour parler de Dawson. Il est son voisin et il connaît les problèmes de l’ado et veut l’aider.

 

Cristy reprend goût à la vie mais n’a pas encore été voir son fils car elle a peur de ses émotions, peur de détester son fils s’il ressemble à son père. Et puis elle a tant d’obstacles encore à franchir, beaucoup de doute sur ses compétences, sa situation, son incapacité à lire. Et n’en a rien dit aux « déesses » mais Jackson est venu jusqu’ici pour la menacer et menacer la vie du petit Michael. Elle sait pourquoi Jackson s’en prend à elle, elle a certaines révélations qu’il ne souhaite pas qu’elle fasse…Il lui interdit de revenir à Berle.

 

Jim Sullivan, adjoint du shérif de Berle, est sur les traces de Jackson. Il a découvert qu’il menace Cristy. Jim Sullivan va proposer son aide à Cristy. Celle-ci ne sait pas pourquoi il veut l’aider. Certainement parce qu’à l’époque où elle a été accusée et incarcérée, il savait qu’elle était innocente.

 

Tout ce petit monde, Georgia, Cristy, Lucas, Dawson, vont unir leur force dans leur quotidien pour s’entraider et puis ils vont tous se mobiliser pour découvrir les faits de la naissance de Georgia.

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Un très bon moment de lecture en compagnie de ces personnages.

 

 

Une histoire enrichissante, nantie de belles émotions. Il y aurait énormément de choses à dire sur ce roman, tant sur l’histoire avec une multiple combinaison d’histoires sur chaque personnage, tant sur les divers thèmes et émotions partagés avec le lecteur.

 

Histoire aux multiples personnages mais on ne s’y perd pas du tout. Elle est vraiment plaisante à lire avec de nombreux thèmes comme je le disais : abandon, amitié, amour, sens de la famille, entraide, nouvelle vie, confiance, auto-développement, difficultés dyslexie, apprentissage de la lecture pour un adulte, etc. Il y en a trop pour tout citer.


L’histoire, l’intrigue même devrais-je dire (vous comprendrez au cours de la lecture du roman) est superbement tissée. Beaucoup d’émotions et de mystères. Tout se mêle parfaitement au cœur de ce groupe de femmes qui apporte soutien et pouvoir de redémarrer une vie à d’autres femmes. Une belle leçon de vie au cœur de ce roman. Des situations difficiles pour les différents personnages de cette histoire, et beaucoup d’espoir grâce au soutien de chacun, une bonne dose d’amitié et d’amour aussi.


Chaque personnage a en effet son lot de difficultés et pourtant chacun aide l’autre d’une certaine manière.

 

Beaucoup de mystères dans cette histoire, c’est très plaisant de voir au fur et à mesure le dénouement de chacun.

 

En plus de ça, le cadre où se situe l’histoire apporte beaucoup à l’histoire. Ce lieu, cette « Maison des déesses » se trouve dans les montagnes et la description qu’en fait l’auteure apporte une touche de douceur à l’histoire et on à l’impression, nous aussi, de se sentir bien dans cette « Maison des déesses ».

 

L’écriture est très agréable. En découvrant au fur et à mesure de l’histoire les nombreux personnages entrant en scène j’ai eu peur de m’y perdre mais pas du tout. Lecture fluide et on a tellement envie de découvrir la suite page après page… En tournant les pages, on espère à chaque fois que s’y passe certaines choses. L’auteure nous fait passer beaucoup de messages et d’émotion.

 

J’ai découvert que cette histoire fait partie d’une série « Les déesses anonymes ». On y retrouve à chaque fois les « déesses » (Taylor, Samantha, Georgia, Analiese, Harmony).

 

Une lecture très plaisante, qui apporte beaucoup. Une jolie leçon de vie, enrichissante. On ressort de là avec beaucoup de joie et franchement j’ai été triste de laissé derrière moi ces personnages, on s’y attache très vite. 

 

 

 

 

 

Petit aparté concernant la couverture, je préfère la couverture américaine qui correspond largement plus à l'histoire. Cette vue, ce morceau de maison, sont le reflet parfait de la "Maison des déesses". Je ne vois par contre pas le rapport, sur la couverture française, de ce bol de fraises...

 

 

la saveur du printemps

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 13:37

 

 

amis et rien de plus

 

 

 

Auteur : Kristan HIGGINS

Traducteur : Karine Xaragai

 

Editeur : Harlequin

Collection : Mosaïc

Roman - Famille - Amitié - Amour

Pages : 448

Parution : 1er novembre 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

Chastity O’Neill, bientôt 31 ans, est revenue depuis peu dans sa ville natale, auprès de sa famille pour prendre un poste de rédactrice à la gazette d’Eaton Falls. Elle vient de se faire larguer par son premier petit ami depuis son retour dans le coin, Jason, après qu’il lui ait lancé ses défauts : il ne trouve pas Chastity assez séduisante. Il est vrai que Chastity est trop baraquée, trop grande, a de trop larges épaules, fait de l’aviron, crie, aime le base-ball et le foot, etc. En gros, elle est un peu garçon manquée. Mais ceci est un peu normal vu qu’elle est la seule fille dans une famille de quatre garçons.

 

Quatre grands frères, dont 2 exercent la profession de sapeur-pompier à la caserne d’Eaton Falls sous les ordres du capitaine qui n’est autre que leur père.

Les mâles de la caserne, elle les connaît tous. Mais en aucun cas, l’un d’eux ne doit s’approcher de trop près de Chastity, elle est « chasse gardée » à la demande express de ses frères et de son père.

 

Chastity a donc toujours dû se faire une place au milieu de ce monde d’hommes et ses quatre frères :  Jack, marié et 4 enfants, Lucky marié à Tara avec qui il a 3 enfants, Mark le 3ème fils O’Neill qui est en cours de séparation avec Eleina et qui ont un fils, puis Matthew célibataire sans enfant. Vient donc ensuite dans la lignée : Chastity.

Dans cette fratrie, on peut aussi citer Trevor, quasiment adopté par les parents de Chastity alors qu’il n’était qu’adolescent, il est toujours présent lors des regroupements de famille.

 

Dans cette grande famille, Chastity est la seule a ne pas posséder le gène du sauveteur, elle s’évanouit à chaque fois qu’elle voit une goutte de sang. Le reste de la famille fait parti des héros, Mark et Matthew et Trevor ont sauvé des centaines de vies en leur qualité de sapeurs-pompiers, Lucky appartiens à une brigade de déminage de la police de NY et Jack est secouriste à bord d’un hélicoptère d’urgence sanitaire. Si bien qu’elle compte bien s’inscrire à des cours pour passer un diplôme de sauveteur, et qu’elle compte le faire en cachette du reste de sa famille.

 

La rupture avec Jason la détermine encore plus pour trouver l’homme de ses rêves qui lui fera 4 enfants comme elle le souhaite. Lors d’un reportage qu’elle doit faire pour le journal, elle va faire la connaissance d’un homme qu’elle surnomme « Dr Mamour ».

 

Mais le problème de Chastity est que depuis son adolescence, elle en pince pour Trevor. Ils se sont toujours très bien entendus, et ont même eu un semblant d’histoire lorsqu’ils se sont retrouvés à la fac. C’est celui pour qui elle a eu de vrais sentiments pour la première fois, le seul gars qu’elle est véritablement aimée. Trevor, lui, n’a jamais laissé entendre quoi que ce soit, il est toujours là pour elle mais la relation s’arrête là. Et puis, Trevor est trop étroitement lié à la famille. Pour Chastity, son amour pour lui se consume au plus profond d’elle-même et il devra en rester ainsi.

 

Chastity va commencer à fréquenter son « Dr Mamour ». Un homme des plus séduisants, très convoité, et venant d’une famille aisée. Elle ne peut rêver mieux mais au fond d’elle, elle le compare toujours à Trevor.

 

Chastity a toujours eu des tas de choses à prouver au milieu de cette famille, et elle veut se prouver qu’elle peut enfin penser à un autre homme que Trevor.

 

 

 

Excellent moment lecture, faire d’une traite !!!

 

Cette intrusion dans la famille O’Neill et leur quotidien m’a beaucoup plue et on a vraiment l’impression d’y être grâce au style de l’auteur.

 

Ce n’est pas la première fois que je lis un roman de Kristan Higgins, et à chaque fois je suis conquise. Un pur moment de bonheur rempli de sentiments très divers (non ça ne parle pas que d’amour plan plan). Cette famille O’Neill est incroyable et je l’ai adorée !! Une famille où l’on peut retrouver les problèmes quotidiens de la vie.

 

Dès que l’on commence le roman, il est impossible de le lâcher avant d’arriver à la fin. L’histoire foisonne d’évènements et il m’a été difficile de sélectionner que quelques faits pour en tirer un résumé.

 

En plus de ça, c’est très humoristique. Un humour qui fait bon au moral.

 

J’ai adoré les personnages, tous autant qu’ils sont dans cette grande famille. Chacun tient un rôle important, pas de second rôle.

Bien entendu, on adore l’héroïne, drôle et qui joue sur l’autodérision. Elle est déterminée et on sent qu’elle a toujours dû prouver quelque chose. Elle est donc déterminée à oublier ses sentiments pour le seul gars qu’elle a toujours aimé.

J’ai aimé également cette fratrie, de grands frères pour Chastity qui sont toujours là pour elle, pour la protéger. Ils ont chacun leur caractère mais on sent qu’ils ont beaucoup de respect l’un et l’autre pour chacun des membres de cette famille.

Du coup, on apprécie beaucoup les passages des regroupements de la famille où chacun est là pour apporter un peu de réconfort à celui qui va moins bien car la vie n’est pas forcément facile et c’est ça qui est bien dans ce roman car Kristan Higgins ne nous donne pas du : « tout va bien, la vie est belle » dans ses romans.

 

Du côté des personnages, Kristan Higgins a inséré dans cette histoire un chien qui apporte beaucoup côté humour. Ce chien s’appelle « Bouton d’or » et c’est le chien de Chastity qu’elle a recueilli dans un chenil. C’était le plus moche des chiots et elle pensait que cet handicap pouvait contribuer à ce qu’il soit piqué du fait que personne n’en voudrait. Et en effet, d’après les descriptions ce chiot est moche, énorme, baveux. Et il apporte pas mal de péripéties dans la vie de Chastity.

 

L’auteur a choisi une écriture à la 1èrepersonne, celle de Chastity, du coup on a à chaque fois ses points de vue, ses pensées, ses frustrations par rapport à ses sentiments pour Trevor.

 

Les évènements sont parfois très comiques, et je ne vous cache pas qu’il m’est arrivé de pouffer de rire sans pouvoir me contrôler (alors attention si vous lisez dans le rer ou train, vous allez vous faire remarquer).  

 

Tellement de choses que j’aurai envie de raconter au sujet de ce roman…

 

Je me suis beaucoup attachée aux personnages, à l’histoire, et franchement j’ai été triste de le terminer et de quitter cette famille O’Neill. Je crois que de tous les romans de Kristan Higgins que j’ai pu lire, c’est celui que je préfère.

 

 

 

 

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 14:59

 

 

le signal 

 

 Auteur : Ron CARLSON

 Traducteur : Sophie ASLANIDES

 

 Editeur : Editions Gallmeister

 Collection : Nature Writing

 Roman - Littérature américaine - Nature writing - Couple

 Pages : 222

 Parution : Janvier 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

WYOMING

 

Mack sort tout juste de prison. Il s’est laissé entraîner dans des magouilles et actions mal intentionnées afin de subvenir aux dettes qui s’accumulent pour faire perdurer le ranch qu’il a repris à la mort de son père. Des magouilles pour le compte de malfrats du coin qui connaissent les faiblesses de Mack. Trafic de drogue, alcool, tout ceci va le pousser en prison pour y purger une peine.

 

Un ranch qu’il a toujours aimé depuis sa plus tendre enfance, et encore plus lorsque son père accueillait des groupes d’enfants et des familles pour les vacances. Lui, Mack était chargé des chevaux et surtout des ballades en groupe avec des ados.

C’est là qu’il a rencontré Vonnie, lorsqu’ils étaient ados. Vonnie qui est devenue sa femme.

 

Mais depuis que Mack s’est investi dans des coups frauduleux auprès de magnas de la drogue ou autres magouilles et écarts, Vonnie n’a plus supporté de vivre à ses côtés.

 

Mack s’est, lui, retrouvé en prison et Vonnie a, petit à petit, refait sa vie aux côtés d’un réputé avocat.

 

Mack et Vonnie, depuis qu’ils se connaissent ados, ont toujours été des amoureux des montagnes du Wyoming. Ils ont fait de nombreuses ballades à cheval, des randonnées, du camping… Mais il y a surtout une chose qu’ils ne manquaient pas, c’est leur sortie de pêche que chaque année ils programmaient dans ces montagnes du Wyoming sur plusieurs jours. Crapahuter jusqu’en haut des montagnes, se poser près des lacs, planter la tente et pêcher.

 

Alors à sa sortie de prison, Mack a souhaité faire une dernière fois cette excursion avec Vonnie même si celle-ci a refait sa vie. Partir une dernière fois camper dans les montagnes pour en quelques sortes mettre fin ainsi à leur mariage, une sorte d’adieu.

 

Au jour dit du départ de la randonnée, une fois garé le pick-up au point de départ, Mack ne sait toujours pas si Vonnie viendra. Mais il est soulagé lorsqu’il la voit arriver.

 

Commence alors une expédition tel un pèlerinage, via des paysages magnifiques, grandioses dirons-nous. Les montagnes du Wyoming font parties intégrantes de cette expédition et c’est au cœur de ces montagnes que l’un et l’autre vont alors retrouver une certaine complicité, mais surtout se dévoiler. Oui, Mack va se dévoiler à Vonnie sur toutes les erreurs qu’il a pu commettre et aussi sur ses faiblesses qui pour le coup lui ont souvent fait faire de mauvais choix. Oui, Mack a magouillé dans des malversations mais certainement par sa faiblesse et l’envie de maintenir le ranch qu’il aime tant. Il veut tirer un trait sur les erreurs du passé et espère que Vonnie saura lui pardonner même s'il sait que désormais sa vie est ailleurs. Tous les deux reviennent sur les escapades passées à travers ces montagnes qu’ils ont si souvent traversées.

 

Mais pour Mack, cette expédition a un autre sort aussi. Au cours de celle-ci, il doit accomplir une dernière mission qu’on lui a demandée. Il sait que cette mission est pour un intermédiaire des plus douteux mais il pense surtout au ranche, encore une fois, pour tenter de le sauver de la faillite. Et la faiblesse de Mack pour l’amour de son ranch l’a encore une fois pris au cou.

Cette dernière mission, c’est une balise qu’il doit retrouver au cœur de ces immenses étendues sauvages que Mack connaît par cœur. Une balise tombée d’un avion de contrebande et qui fournit juste un faible signal GPS.

 

Mais cette expédition va prendre une autre tournure, elle durera 6 jours. Ces plaines qu’ils connaissent et qu’ils aiment tant, ces paysages sauvages, libres, ces animaux non apprivoisés, les montagnes verdoyantes, les vallons rocailleux, vont les prendre de surprise. Oui, ces plaines si sauvages vont d’un seul coup ne plus être si sauvages que ça et Mack et Vonnie vont y faire de malencontreuses rencontres.

 

L’escapade va s’en révéler périlleuse…

 

  

Magnifique !!!!

 

Un roman que l’on ne peut pas lâcher et que, du coup, on lit d’une traite.


Un roman sur un destin brisé, celui de deux personnes qui s’aiment depuis l'adolescence et qui ont la passion pour les grandes plaines sauvages et les paysages rocailleux des grandioses montagnes de la chaîne Wind River, Wyoming.

 

Destin brisé par les aléas de la vie, par la faiblesse de cet homme qui ne pouvait voir son ranch englouti par la faillite financière. Un homme qui a tout fait pour son premier amour, le ranch de son père. Sa faiblesse l’a emporté et il a travaillé pour le compte d’hommes frauduleux qui eux connaissaient les faiblesses de Mack. Mack s’est donc laissé emporté par du trafic de drogue, par l’alcool… jusqu’au moment où sa femme Vonnie s’en est allée. Son seul but était de sauver ce ranch familial mais cet homme ne s'est pas rendu compte qu'il perdait, en contre partie, sa femme, son couple.  

 

 

Un couple séparé mais pourtant chaque année, depuis 10 ans, Mack et Vonnie programmaient cette escapade dans les montagnes du Wyoming. On sent bien qu’entre cet homme et cette femme l’amour a été intense. Comme un dernier adieu, Mack a tenu à faire cette dernière randonnée après sa sortie de prison et ainsi mettre vraiment fin à leur couple et demander pardon. 

 

A travers ces descriptions magnifiques, on ressent beaucoup d’émotions émanant de l’un et l’autre du couple. On partage leur intimité, les moments où ils se dévoilent sur leurs erreurs notamment, et sur le pardon que cherche Mack auprès de Vonnie. On sent la faiblesse de cet homme, et le fait qu'il s'est rendu compte trop tard de la situation.  

 

L’écriture est puissante et les moments de partage intenses.

 

Hélas, tout ne va pas être reposant à travers ces montagnes, car Mack a aussi entrepris une dernière mission douteuse, 10 000 dollars pour retrouver une balise. Encore une fois pour de l’argent afin de sauver son ranch. Et ces montagnes vont s’avérer êtres plus fréquentées que ce que Mack pensait…   

 

Comme je le disais l’écriture est superbe, puissante, on passe d’un moment reposant à travers ces magnifiques descriptions de cette nature sauvage, au côté brisé du couple et cette déchirure qui bouleverse d’un certain côté.

Et puis d’un coup, cette écriture qui nous souligne la douceur des paysages devient d’un coup robuste, haletante, et le côté paisible de l’escapade de cet homme et cette femme va tout d’un coup être bouleversé par des coups de feu et l’auteur change son écriture. De douceur des paysages on bascule dans des moments forts, plus violents de par l’histoire.

L’histoire en devient haletante, bouleversante, le rythme s’accélère.

 

 

C’est aussi vous l’aurez compris, un éloge sur cette nature.

Nous sommes évidemment dans un roman « Nature Writing ».

On a l’impression d’y être, parmi ces lacs, ces herbes sauvages, cette rocaille, etc.

 

 

 

 

 

 

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 13:16

 

 

 

 

Et si ceux que nous avons aimés revenaient à la vie ?

 

 

  couv face à eux

 

 

Auteur : Jason MOTT

Traducteur : Jeanne DESCHAMP

 

Editeur : Harlequin

Collection : Mosaïc

Titre anglais : The Returned

Roman - Fantastique - la vie et la mort

Pages : 384

Parution : le 04 Septembre 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arcadia, petite ville du Sud

des Etats-Unis

 

 

Des agents de l’AIR, l’Agence Internationale pour les Revenants, cognent à la porte de Lucille et Harold Hargrave. A leur côté, le fils du couple retraité. Jacob, 8 ans, mort il y a un peu plus de 50 ans le 15 août 1966 noyé dans le fleuve le jour de son anniversaire.

 

Harold, maintenant âgé de plus de 70 ans, ne sais que penser. L’enfant, lui, au côté des agents de l’AIR, réplique à son père la même blague qu’il lui a raconté le jour de son anniversaire il y a 50 ans.

 

Ce phénomène n’est pas inconnu de tous. Partout dans le monde, ce phénomène inexplicable se produit. C'est inconcevable même pour la population. Des morts, pas tous, réapparaissent parmi les vivants. Ils réapparaissent au même âge qu’au jour de leur mort. Ils se souviennent d’avant leur mort, mais aucun souvenir par contre sur leur passage dans l’au-delà.

 

L’AIR, l’Agence Internationale pour les Revenants, gère ce phénomène incompréhensible. On constitue des dossiers, il faut établir des états civils comme pour les vivants, et l’AIR reçoit à l’international des aides financières pour cette gestion.  L’AIR est la seule organisation de toute la planète capable de gérer et coordonner tous ces retours. Mais, au sein de l’AIR, personne n’en savait plus que le citoyen lambda sur la vraie nature de ce phénomène. Elle se contente d’inscrire les noms sur un registre, de compter et d’envoyer les Revenants chez eux. Là s’arrêtait leurs compétences.

 

Malgré qu’ils connaissent déjà ce phénomène pour le voir chaque jour à la télévision lors des informations, Harold et Lucille sont stupéfaits de voir leur fils de 8 ans, mort, devant eux désormais. Harold a du mépris pour ce fils revenant. Pour lui, il ne s’agit pas de son fils. Il est mort il y a 50 ans. Il le prend pour un « démon ». Pour Lucille, par contre, c’est le bonheur. Retrouver son fils est un don de Dieu. Le conflit est alors présent dans ce vieux couple.

 

Mais un peu partout dans le monde, ce phénomène fait pâlir les vivants. Ils ont peur car c’est incompréhensible et personne ne peut apporter de signification à ceci. Certains parlent de Jugement dernier, d’Apocalypse. Certains pensent qu’il s’agit d’émissaires du Malin.

 

Cela reste un mystère, et il est trop tôt encore pour faire une analyse sur la signification de ces évènements. La situation échappe à tous mais un mouvement de panique commence à s’intensifier car ces revenants pour les uns, « créatures du démon » pour d’autres, inspire une réelle méfiance sur les vivants.

 

Les grandes questions  : Jusqu’où ce phénomène peut-il s’étendre ? Quand va-t-il s’arrêter ? Quel degré de saturation peut-on prévoir ? Car on prévoit donc l’avenir et on se pose des questions. Quel nombre de revenants va-t-on atteindre ? Ceci inquiète fortement les vivants. Les revenants ne reviennent jamais sur leur lieu où ils ont vécu, c’est l’AIR qui les dirige par la suite. Donc les villes et bourgades n’aurons donc pas seulement à ouvrir leurs portes à ceux qui reviennent d’entre les morts pour regagner leur ancien domicile, mais ouvrir aussi la porte à ceux qui sont égarés et qui n’ont plus de destination.

 

Beaucoup de pression pour les vivants qui ne savent que penser de cette situation. Qu’arrivera-t-il lorsqu’il n’y aura plus d’autre endroit où aller pour eux et que le nombre des morts dépassera le nombre des vivants ?

Les vivants sont inquiets. Si bien que certains vivants se sont transformés en groupes de « pseudo-soldats » et ont formé des  groupes de militants pour préparer une « guerre » contre les revenants.

 

Chez Lucille et Harold, la maison reprend vie elle aussi depuis le retour du jeune Jacob. Lucille, malgré son grand âge, joue avec lui, lui fait de bons petits plats, et elle reprend goût à la vie. Harold, malgré sa méfiance sur ce jeune garçon revenant qui est son fils mort, se prend tout de même d’affection pour Jacob.

 

Mais bientôt, à Arcadia comme partout dans le monde, on entend des camions qui approchent. Et avec eux, ils apportent le changement. Des camions qui grondent sur l’asphalte, et vers Arcadia ils avancent dans un fracas de tonnerre.  De ces camions descendent des femmes, des hommes, des enfants. A Arcadia, on va réquisitionner l’école. On va y monter des kilomètres de barbelés militaires de plus de 3 mètres de haut. On va y enfermer les revenants et arracher de nouveau aux familles ces personnes revenues de l’au-delà pour les enfermer tous ensemble. Chacun à un lit, de la nourriture, quelques loisirs, mais tous les jours ils sont surveillés par les soldats de l’armée, tous les jours on pose les mêmes questions sur leurs souvenirs et l’au-delà.

 

Partout, tous les jours, il resurgit des nouveaux revenants. Et partout, on construit des cages pour les enfermer. Et les revenants, en effet, vont bientôt être plus nombreux que les morts. La place devient de plus en plus réduite sur la planète. Les camps pour revenants prennent à chaque fois un peu plus de place dans la ville, s’agrandissent et les maisons des vivants sont réquisitionnées. Bientôt plus de lit pour les revenants, ils dorment au sol dehors, plus du tout de loisirs car plus de place.

La nourriture elle aussi se réduit grandement pour nourrir tout le monde. Et la politique en vigueur, depuis peu, consiste simplement à garder les ex-morts sur place, à les « stocker » comme une surproduction. L’AIR ne s’occupe plus de les renvoyer dans leurs lieux de vie d’avant, les revenants étaient simplement replantés là où le hasard avait voulu qu’ils réapparaissent.

 

Les revenants veulent leur liberté. Ils ne comprennent pas pourquoi on les tient enfermés.

Les gouvernements sont impuissants face à ce phénomène qui prend de l’ampleur. La population montre son rejet. Et les personnes qui font face au retour d’un être cher se retrouvent confrontés à une question : savoir si le « revenant » est bien la même personne qu’autrefois.

Que va-t-il se passer pour la famille Hargrave, pour le jeune Jacob. Que va-t-il se passer pour les revenants ? Pour les vivants ? Des émeutes vont-elles avoir lieu ?

Les revenants représentent-ils une menace pour l’humanité ?

 

 

 

 

Wha, une émotion profonde du début à la fin.

 

Je dis chapeau pour un premier roman. Une histoire qui marque, une intrigue palpitante et on se pose nous-même la question. Que ferait-on face à une telle situation ? 

 

C’est riche en émotion et encore plus lorsqu’on comprend comment a été écrite l’histoire par l’auteur. Je ne vous dirais pas grand-chose à ce sujet mais cette histoire est partie d’une histoire personnelle.

 

Que faire face à une telle situation, comment réagir de la part de la population mais aussi de la part des autorités.  Aucune explication n’est possible sur ce phénomène mais il faut par contre y faire face et l’organiser. La meilleure façon pour l’organiser par contre… est assez difficile à trouver.

 

Celle que l’AIR, ce mouvement monter pour organiser ce phénomène, est par contre radicale et bien sûr elle fait penser immédiatement aux camps de la mort, camps de concentration, et au mouvement nazisme sur le peuple Juif.  C’est bouleversant de revoir entre ces lignes des situations similaires sur ces « revenants ».

 

L’histoire est poignante, elle nous fait réfléchir sur beaucoup de choses. Réfléchir aussi sur ce fait, si nos proches réapparaissaient après leur mort. L’auteur s’est posé cette question et nous y fait réfléchir. L’intrigue est profonde, tendue parfois, émouvante sur la vie et la mort. Captivante. Tout ce côté questionnement vient se lier à l’histoire de Harold et Lucille Hargrave qui accueille leur fils mort il y a 50 ans. Ils ont alors 70 ans et leur fils mort a toujours, lui, 8 ans.

 

Ce qui est intéressant aussi, c’est que l’auteur a le génie d’insérer dans l’histoire du couple Hargrave et leur fils revenant Jacob, des chapitres sur ce que vivent d’autres revenants. Leurs pensées lorsqu’ils sortent des camions, qu’ils sont pris par les soldats, leur vie d’incarcérés, etc. C’est poignant. Tout se mêle à l’histoire des Hargrave.  

 

Un style magnifique, poétique. C’est très bien écrit. On le ressent dès les premières pages. Il met beaucoup d’émotions dans son style d’écriture.

 

La couverture du livre est splendide.

 

Comme je vous l’ai dit c’est un premier roman très émouvant.

Il nous fait poser beaucoup de questions sur la vie, la mort.

Mais c’est aussi une belle méditation sur la signification de l’être humain.

C’est à la fois émouvant, déroutant sur un phénomène inexplicable,

et terrifiant. Une réflexion sur la conséquence d’un tel phénomène.

Un rappel sur la condition humaine car en effet, ce roman vient

nous rappeler ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre Mondiale.

A lire, à réfléchir, à méditer.

 

 

 

 

 

couv face à eux

 

 

 

 

 

 

 

 

mosaic

 

 

 

Sortie ce jour : 4 septembre 2013

 

 

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 19:13

 

retour ds le mississippi 

 

Auteur : Rosemary ROGERS

Traducteur : Marie-José LAMORLETTE

 

Edition : Harlequin

Collection : Mosaïc

Roman historique - Guerre de Sécession - Esclavage - Amour -

Pages : 480

Parution : Mai 2013 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MissVivi ElectricBoy Element23 

Washington, juin 1865.
Tandis qu’une paix fragile s’installe dans le pays à la suite de la guerre de Sécession, Cameron Campbell a le cœur empli d’amertume. Bien sûr, sans cette guerre, elle n’aurait pas épousé le capitaine Jackson Logan, l’homme dont elle est amoureuse depuis toujours. Mais elle serait encore à Elmwood, le domaine auquel elle est passionnément attachée. Aussi n’a-t-elle plus qu’un désir depuis que les combats ont cessé : retourner dans le Mississippi et donner naissance chez elle, sur la terre de ses ancêtres, à l’enfant qu’elle porte. Un projet que Jackson condamne violemment : selon lui, Elmwood est en ruines et le Sud rongé par la misère et les rancœurs. Pourtant rien n’y fait : Cameron, furieuse de se voir dicter sa conduite par un époux éternellement absent, demeure déterminée à suivre son instinct. Alors, quand Jackson se rend à Baltimore pour une énième mission, elle s’empresse de prendre la fuite, au mépris du danger…

 

 

 

 

 

 

1865 - Baltimore dans le Maryland

 

Quelques années auparavant, la belle et jeune Cameron Campbell, fille de sénateur, famille Sudiste, a épousé le Capitaine Jackson Logan dont elle était éperdument tombée amoureuse.

La famille Campbell a toujours vécu dans le Mississippi dans une plantation, Elmwood, depuis de nombreuses années. Elmwood est une magnifique plantation, située à Jackson, et cette plantation faisait travailler de nombreux esclaves.

 

A Elmwood, le Sénateur Campbell a toujours pris soin des esclaves depuis son plus jeune âge, lorsque son père déjà lui a appris le respect des hommes et des femmes. Le Sénateur Campbell était, au premier regard, tombé amoureux d’une esclave récemment arrivée à Elmwood il y a de nombreuses années. Entre le père de Cameron Campbell et cette jeune esclave naîtra un amour caché. La famille Campbell prévoit un mariage arrangé avec une bonne famille, mais le Sénateur continuera son amour secret avec Sukey, l’esclave dont il est secrètement amoureux.

 

De son mariage est née la belle Cameron, origines irlandaises, devenue belle femme rousse, élégante. Grant, le frère de Cameron sera également un héritier de la famille Campbell.

Hors mariage est née Taye, la demi-sœur de Cameron, reconnue par le Sénateur Campbell comme étant sa fille et devenue héritière tout autant que Cameron et Grant. Taye est, elle aussi, une très belle femme, magnifique mulâtre aux yeux clairs, taille fine.

 

Entre Cameron et Taye, cela a toujours été le grand amour, et elles se considéraient depuis leur plus jeune âge, bien évidemment, comme des sœurs malgré leur différence de couleurs. Grant, par contre, n’a jamais supporté ni sa sœur Cameron ni sa demi-sœur Taye. Pour lui, les esclaves devaient être traités comme des moins que rien. Il a fait beaucoup de mal sur la plantation d’Elmwood, humilié beaucoup de personnes, violé des femmes également. Grant a même voulu vendre Taye aux enchères et l'avait alors emmené de force à Bâton Rouge. C'est grâce à Cameron que Taye s'en est sortie.

 

Les années ont passées. Depuis, le Sénateur Campbell est mort accidentellement, un peu mystérieux d’ailleurs (ceci vous sera expliqué bien entendu dans le roman), et Grant est lui aussi mort.

 

Depuis, aussi, la guerre de sécession a éclaté, et le Capitaine Logan, époux de Cameron, doit partir à la guerre. Il estime qu’Elmwood est bien trop dangereux en cette période de guerre, et Cameron et Jackson Logan quitte le Mississippi pour aller vivre à Baltimore dans le Maryland. Taye part pour New-York.

 

La Guerre de Sécession a lieu

 

Après quatre ans de guerre, le Capitaine Logan rentre à Baltimore. Cameron est surexcitée après l’avoir vu quelques semaines auparavant, surexcitée enfin d’avoir son mari à ses côtés. Entre eux c’est l’amour fou depuis qu’ils se sont rencontrés, un amour passionnel et intense. Mais elle a surtout l’annonce qu’il va être père pour la 1èrefois à lui faire. Sa sœur Taye est arrivée également à Baltimore.

 

Les retrouvailles sont passionnelles, l’annonce au futur papa est prise avec bonheur. Mais le Capitaine Logan va bientôt être appelé par sa hiérarchie, car en dehors d’être capitaine il est aussi espion pour l’Union.  Jackson Logan est assigné à retrouver une équipe de partisans confédérés causant des décès et des ravages dans le Sud.

 

La paix est fragile et s’installe en effet petit à petit, les esclaves viennent d’être affranchis, et le Sud essaie de se reconstruire.

 

Le fait que le Capitaine Logan doive repartir ne plaît pas à Cameron. Revoir son mari la quitter, elle ne le supporte pas.  Contrariée par cela, et le manque de son Sud natal, Cameron prend la mouche et met au défi son époux de retourner vivre à Elmwood s’il ne reste pas ici. Elle a trop la nostalgie d’Elmwood et ne supporte plus d’être loin du Mississippi et Cameron ne supporte plus non plus son mari lui dicter sa conduite et ne plus faire l'enfant.

Mais, la patrie compte trop pour le Capitaine Logan bien qu’il aime éperdument Cameron. Il la prend parfois pour une fille trop gâtée et ne prend pas en compte son défi, surtout qu’il lui explique que le Sud n’est plus comme il l’était dans son souvenir et qu’il a revu Elmwood au cours d’un passage dans le Mississippi lors de la guerre et il lui a fait part avec respect que la plantation avait été détruite, et qu’il ne restait rien d’Elmwood.

 

Mais lorsqu’il part, Cameron n’en fait qu’à sa tête. Elle veut que son enfant naisse dans le Mississippi, à Elmwood. Elle partira donc, suivie de Taye qui l’accompagne et de quelques esclaves affranchis qui l’avaient suivie à Baltimore, en qui elle a beaucoup de sympathie depuis ces nombreuses années. Pour Taye, retourné dans le Sud est d’autant plus dangereux de par sa couleur de peau.

 

Le voyage est long car les routes sont abîmées, certaines voies ferrées aussi. En faisant le voyage depuis Baltimore, Cameron et Taye se rendent compte que le pays est dévasté. Peu à peu, elles s’habituent aux dévastations mais elles ne sont pas indifférentes. Taye a peur, elle se demande s’il ne serait pas souhaitable de faire demi-tour. Plus elles descendent vers le Mississippi, plus elles contemplent les maisons abandonnées, les champs en friche et plus elles voient des hommes, des femmes et des enfants noirs marchant le long des routes et voies ferrées, dépossédés de tout, sans moyen de gagner de l’argent pour se nourrir ou se mettre à l’abri. Ils étaient condamnés à errer sur les routes et à voler ce qu’ils pouvaient trouver à manger.

Les deux femmes ont alors le cœur serré. Cameron pensa alors qu’elle avait connu la tristesse mais rien à côté de ces scènes.

 

Arrivées à Jackson, elles découvrent la ville de leur enfance dévastée et surtout devenue dangereuse pour deux femmes seules. Et lorsque Cameron découvre Elmwood, la demeure est toujours debout mais très abîmée. La plantation elle, dévastée.

Elle se rend compte que son mari Jackson a été trop doux dans ses paroles lorsqu’il avait dit que le Sud était dévasté désormais.

 

Lorsque Jackson revient à Baltimore quelques jours après le départ de Cameron et Taye, il apprend la nouvelle du départ de sa femme pour le Mississippi. Il est fou de rage mais surtout très inquiet. Il part donc en « chasse » pour retrouver saine et sauve sa femme Cameron, et la sœur de celle-ci. Pour cela il s’accompagne d’un homme qui lui a été fidèle pendant la guerre, un Cherokee.

Mais il arrivera peut-être trop tard pour sauver sa femme et son futur enfant, car il connaît les dégâts du Sud et surtout ses dangers. Les attaques dans les maisons sont nombreuses, les malfrats ont pullulé, on entre dans les maisons, on vole et on viole les femmes.

 

Je vous laisse découvrir la suite de cette aventure.Aura-t-elle eu raison de revenir à Elmwood ?

 

 

 

Comment vous parler de ce roman...

 

Je n’avais pas vu qu’il s’agissait de la seconde partie d’une saga, la suite de La Belle du Mississippi. Mais une fois la lecture entamée, je me suis rendue compte que cela ne posait aucun problème.

 

Pourquoi dis-je « Comment vous parler de ce roman » ? Et bien, parce qu’il foisonne d’évènements et qu’il est donc très difficile d’en parler et je m'excuse déjà d'avoir tenté un résumé qui n'est du coup pas court comme je le souhaitais (rires). Trop de choses à prendre en compte pour en tirer un résumé. Le contexte historique y est pour beaucoup.

 

J’ai beaucoup aimé justement ce contexte historique de l’époque. Je ne lis pas assez de roman datant de cette période et du coup cette lecture à rappeler à ma mémoire de nombreux faits en rapport avec l’esclavage et l’abolition de l’esclavage. Et c’est un devoir de s’en souvenir !

Le fait que cela soit utilisé dans une saga est donc très bien, et l’auteure en parle très bien en donnant des détails sur la vie et les décors du Sud.

Si vous avez aimé Autant en emporte le vent, vous aimerez cette saga.

 

Il y a de l’amour, on y parle beaucoup d’amour et ici l’amour est passionnel. Les scènes sont parfois très « olé, olé », c'est torride (rires) Parfois, l’amour est aussi un amour chien et chat. Ce qui fait que les retrouvailles sont toujours très intenses.

 

Il y a de l’histoire, et là c’est très riche. L’auteure aime le détail et le côté historique, on a donc un roman précis et juste. Et ici, le contexte de l’époque est bel et bien réel et les précisions de l’auteur nous font prendre conscience de la dureté de l’époque avant et après l’abolition de l’esclavage. Le manque de respect, l’humiliation, le viol, la mort, etc. J’aurais trop à décrire tant on prend conscience de ce qui s’est passé à l’époque.

Les détails nous donnent donc facilement une vision de la dévastation du Sud, de la vie des habitants, des soldats. Les décors du Mississippi à cette période de l’histoire sont bien racontés. Les maisons Sudistes, grandes demeures au beau milieu de plantations, on les imagine grâce à l'auteur. Et puis, n'oublions pas, à côté, les cabanes construites par les esclaves récemment abolis...

 

Il y a des personnages. On s'attache beaucoup à chacun d'entre eux, qu'ils soient personnages de premiers ordres mais aussi d'arrière-plan. Des personnages qui ont chacun une histoire. L'histoire de Naomi ou d'Efia, de jeunes femmes noires, récemment esclaves abolies, qui ont vécu le pire. C'est très fort pour chacun des personnages de ce livre. L'histoire également de ce Cherokee. Je ne peux trop en révéler, juste dire oui que chacun porte un lourd passé. L'auteur a sû rendre chacun des personnages très intéressant, souvent très émouvant.

Le personnage de Cameron est à controverse c'est à dire qu'on l'aime beaucoup de par sa liberté de choix, son "j'men foutisme" en rapport aux ragots, elle est une femme en avance sur son temps. Mais on peut également ne pas l'aimer car elle est très têtue et ne tient compte des propos qu'on lui dit, un peu fille gâtée comme le dit le personnage de son mari dans le roman, oui. 

 

Il y a une fiction. Une bonne fiction digne des sagas comme Autant en emporte le vent. On a donc de l’amour (parfois charnel comme je l'ai dit), de l’histoire, et des évènements tout au long de la lecture. Ici, il y a de nombreux rebondissements, c’est bien ficelé, et on ne se lasse pas une minute tout au long du roman. Tant envie de découvrir la fin. Je regrette donc une chose c’est de ne pas avoir lu la 1ère partie.

 

Il y a également des détails sur les splendides tenues, robes à crinolines, les teintes qui sied à merveille à telle ou telle soeur... les éventails, tenues de jour, tenues de soirées après tant de retenues pendant la guerre, tenues d'équitation. C'est un petit bonheur de mode.

 

Le livre - objet est très beau, des couleurs magnifiques pour la couverture. Très jolie photo reprise sur la tranche. Et le dos est tout autant travaillé, avec une photo de la très belle demeure typique, mise en scène et décrite dans le roman, la plantation d'Elmwood.

 

 

Je suis ravie de cette lecture.

Une saga où l’amour est roi (rires)

mais surtout une saga historique qui permet de ne pas oublier

ce qui s’est passé à cette période historique de la Guerre de Sécession

et l’abolition de l’esclavage.

 

 

  mosaic

 

 

 

 

 

 

A travers ce roman, j'ai voyagé entre le Maryland et le Mississippi.

 

baltimore et Jackson etats 

 

 

 

Challenge Amoureux - Saison 3

 

Catégorie : L'Hymne à l'amour

 

(Petit rappel : pour ce challenge, chaque participant devait créer lui-même

 ses catégories. Pour retrouver la description de chacune

 des catégories qui compose mon challenge, cliquez ici).

 logo saison3

 

 

 

 

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 21:07

 

 

tante mame

 

Auteur : Patrick DENNIS

Traducteur : Alain DEFOSSE

 

Editeur : France Loisirs

Collection : Piment

Roman - humour anglo-saxon - New-York avant-gardiste -

Pages : 445

Parution : Février 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MissVivi ElectricBoy Element23

  

Tante Mame est une femme imprévisible, émancipée, sensible aux modes, pleine de fantaisie, animée d'une douce folie, dont la vie est régie par un principe intangible : la liberté. Lorsqu'elle recueille son neveu Patrick, jeune orphelin, ce n'est pas pour l'entretenir dans les convenances ni les conventions, mais pour l'associer à une vie faite d'événements ahurissants, d'humour, lui donnant ainsi une leçon pour la vie : ne jamais céder au découragement. Tante Mame est un étincelant témoignage de l'humour anglo-saxon, nourri de dérision, d'ironie, de fougue, et le lecteur gardera pour seule nostalgie de n'avoir pas eu, lui aussi, une Tante Mame dans sa vie.

 

 

 

 

 

 

New-York - années 20

 

 

Tante Mame se voit confier son neveu Patrick Dennis alors âgé de 10 ans devenu orphelin à la mort de son père, le frère de Tante Mame. Celui-ci, mourant, a souhaité confier l’éducation de son fils selon les règles les plus strictes auprès de sa sœur, seule famille restante.

 

Patrick Dennis hérite à la mort de son père d’une très belle somme d’argent qui sera gérée par un administrateur jusqu’à sa majorité. Cet administrateur, Mr Babcock aura également un œil sur la vie de Patrick et aura son mot à dire sur l’éducation du jeune Patrick.

 

Mais Tante Mame est bien à l’opposé des règles strictes : le lever du matin ne se fait pas avant 11 heures au moins, elle a un maître d’hôtel Japonais totalement inefficace, elle donne des fêtes tout le temps, etc.

 

Le jeune Patrick va alors découvrir une toute autre vie que celle qu’il avait jusqu’alors, auprès de cette femme fantasque qu’est Tante Mame.

 

Tante Mame, femme fantasque, fêtarde, exubérante, va faire évoluer ce jeune homme qu’est Patrick Dennis dans un mode de vie huppé, intello, et arty (avant-gardiste) New-Yorkais des années 20. Totalement l’opposé de l’éduction qu’il a reçu jusqu’alors auprès de son père qui, à l'inverse, donnait à Patrick une éducation très conventionnelle.

 

Elle a tout d’abord trouvé l’idée d’inscrire Patrick dans une nouvelle école, « divine » d’après Tante Mame,  où tous les cours sont donnés nus. Cette expérience rocambolesque tourne au drame puisque l’administrateur de bien, Mr Babcock, va crier au scandale et va retirer le jeune Patrick de cette école pour l’inscrire dans celle où est son propre fils, une école très stricte.

 

Tante Mame est riche elle aussi, mais elle dépense sans compter en donnant ses nombreuses fêtes, toutes des plus chics et plus prisées par le milieu avant-gardiste de l’époque.

 

Quelques années passent, et l’anticonformiste Tante Mame va faire bourde sur bourde mais son fracassant optimiste va toujours avoir le dessus sur sa maladresse pour la faire relever sans cesse. Tante Mame va perdre beaucoup d’argent, elle compte alors trouver un emploi. Mais ils resteront tous infructueux de par son attitude et de ses maladresses ici aussi.

 

On a l’impression qu’elle est toujours en pleine représentation, toujours en excentricité…

 

Tante Mame va épouser un riche homme « Sudiste » dont elle sera très amoureuse.

 

Et pour l’éducation de Patrick, Tante Mame, a bien l’intention de lui faire découvrir une vie palpitante, exubérante, pleine de situations cocasses. Il va connaître la meilleure éducation, celle de l’extravagance. Le cher Mr Babcock, administrateur de biens de Patrick, n’est pas au bout de ses surprises pour ce qui attend l’éducation de Patrick jusqu’à sa majorité….

 

 

 

J’ai donc enfin parcouru la vie trépidante de cette femme incroyablement loufoque et exubérante, mais d’une réelle fraîcheur de vivre.

 

Tante Mame est devenue, au fil du temps, une figure incontournable de la littérature populaire anglo-saxonne. Le livre s’est vendu à 2 millions d’exemplaire et fut adapté de nombreuses fois au cinéma, théâtre et comédies musicales.

 

Elle est incroyable cette femme, un jour elle est milliardaire, le lendemain elle n’a plus un sou en poche ; elle séduit tous les hommes même de très jeunes (cougar avant l’heure) ; elle vit la nuit et dors le jour ; etc. Tellement de qualificatifs pour cette femme à l’humour piquant, d’un grand optimiste, d’une grande liberté, etc, on la qualifie même de « charmante dingue » ce qui lui va très bien.

 

L’histoire se déroule sur plusieurs décennies (des années 20 jusqu’à l’après-guerre des années 50) et on voit évoluer la vie de Tante Mame mais aussi celle de Patrick Dennis qui s’est donc largement inspiré d’une de ses tantes pour ce personnage.

 

Les personnages sont très intéressants entre cette femme extravagante à la vie mondaine et ce jeune garçon qui débarque dans un milieu qu’il ne connaît pas puisqu’il a toujours vécu dans un style de vie très stricte orchestré par son père. Deux opposés qui se rencontre donne du coup une histoire très riche, pétillante, pleine d’ironie, etc.

Mais j’avoue que, parfois, le caractère de cette femme, Tante Mame, m’a agacée (mais dans le bons sens). C’est parce que parfois, on se dit : une femme pareille s’est pas possible avec tous les impairs qu’elle fait (rires), le gamin a plus la tête sur les épaule qu’elle et on se demande à chaque chapitre ce qu’elle va bien pouvoir faire comme bourde ! Du coup, certains chapitres m’ont un peu moins emballée. Mais tant d’autres fois, cette femme m’a fait rire et puis surtout c’est une femme qui ose donner son opinion et qui les défend. C’est une femme pleine d’humanité. Et puis, elle se sort de ses maladresses toujours avec brio et légèreté.

 

Le style est agréable, c’est bourré d’humour anglais, c'est truffé de situations toutes des plus invraisemblables. C’est riche en vocabulaire.

 

Avec les nombreuses adaptations au cinéma, j’ai donc très envie maintenant de les découvrir. De nombreuses femmes sont entré dans la peau de Tante Mame dont Gingers Rogers ou bien encore Angela Landsbury (Miss Marple, si si).

 

 

Un roman frais, bourré d’humour anglo-saxon, vintage,

à déguster avec un cocktail daiquiri !!

 

 

 

 

 

angela landsbury

 

 

 

 

 

 

Angela Landsbury

 

dans le rôle de

 

Tante Mame

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo de Bill Ray

 

 

 

 

 

 

 

Challenge Bookineurs en couleurs

 

5 ème Session : le vert

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 11:57

 

parle-leur de batailles

 

 

Auteur : Mathias ENARD

 

Editeur : Actes Sud

Collection : Romans, Nouvelles

Roman historique - Architecture - Peinture -

Michel-Ange - Constantinople - Goncourt des Lycéens

Pages : 153

Parution : Août 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MissVivi ElectricBoy Element23

   

 13 mai 1506, un certain Michelangelo Buonarotti débarque à Constantinople. A Rome, il a laissé en plan le tombeau qu'il dessine pour Jules II, le pape guerrier et mauvais payeur. Il répond à l'invitation du Sultan qui veut lui confier la conception d'un pont sur la Corne d'Or, projet retiré à Leonardo da Vinci. Urgence de la commande, tourbillon des rencontres, séductions et dangers de l'étrangeté byzantine, Michel Ange, l'homme de la Renaissance, esquisse avec l'Orient un sublime rendez-vous manqué.

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1506

 

Débarque à Constantinople le très célèbre Michel-Ange, jeune et débutant une belle carrière. Il vient de quitter l’Italie et laisse derrière lui le chantier à Rome pour lequel il était en train d’œuvrer, l’édifice du tombeau de Jule II, pape guerrier, orgueilleux et mauvais payeur.

 

Michel-Ange n’a pu refuser l’invitation du Sultan Bayazed qui propose au sculpteur une somme gigantesque afin d’utiliser son génie pour qu’il lui dessine et lui conçoive un pont reliant les deux rives du Bosphore. Un pont sur la Corne d’Or dont même les plans de Léonard de Vinci ont été refusés pour la conception de ce pont.

 

Le fait que Léonard de Vinci est échoué dans cette épreuve pousse Michel-Ange a relevé ce défi. Il espère également par cet accueil à Constantinople, fuir l’Italie et les désagréments quotidiens, notamment d’argent. Une forte somme est proposée à Michel-Ange pour la conception de ce pont.

 

En cette ville qu'est Constantinople, il découvre des lieux étonnants, fait la rencontre d’un poète, Mesihi, qui devient rapidement un ami.

L'inspiration manquant à Michel-Ange, l’ami et poète Mesihi va lui faire découvrir toutes les splendeurs de la ville et ce que celle-ci recèle en beauté diverse selon les différents quartiers de la ville. Michel-Ange va s’imprégner des différentes cultures présentes dans cette ville car ici la civilisation vient de tout horizon. Il va découvrir l’art oriental. Et bientôt Mesihi va l’emmener dans un lieu où Michel-Ange tombera en fascination pour une danseuse andalouse.

 

De là, Michel-Ange va retrouver l’inspiration qui lui manquait.

 

Mais l’artiste sera vite la proie du désir et de complots…

 

 

 

 

 

Un court roman qui se lit très rapidement.

 

 

Sous la plume délicate de Mathias Enard on découvre une période de la vie de Michel-Ange plutôt méconnue, quelques semaines de la vie de l’artiste totalement oubliées des faits historiques.

Mathias Enard en vient donc à « supposer » que les quelques semaines passées à Constantinople ont très certainement marquées l’artiste en différents points tels que les parfums, les lumières sur les corps, les musiques, les couleurs et beautés du monde ottoman, et que tout ceci lui a apporté beaucoup et l’a fortement inspiré pour la création de la Chapelle Sixtine. Il s’est bien sûr appuyé sur des textes et en a tiré de judicieuses suppositions pour faire corroborer ces quelques semaines manquantes à l’Histoire sur la vie de Michel-Ange et démontrer par-là que la fresque de la Chapelle Sixtine serait largement influencée de ce voyage à Constantinople et que tout ce qu’il y a découvert aurait nourri son inspiration. Les regards, les lumières des corps, les objets, etc, que l'on peut voir sur la fresque de la Chapelle Sixtine seraient largement inspirés de ce voyage.

Les faits réels et ceux imaginés sont parfaitement liés, parce que l’auteur a su retranscrire le tout en suggérant ou simplement évoquant les mystères de cette période oubliée à Constantinople. 

 

 

Une plume incroyable !! Finesse, beauté, et l’auteur sait exalter nos sens. Descriptions à foisons, dépaysement total. Il fait appel au voyage à travers ce court roman décliné lui aussi en courts chapitres. Le style subtil de l’auteur nous fait donc voyager à travers les couleurs chatoyantes, les parfums très nombreux et divers, les lumières orientales, les sons et musiques. Mais aussi un voyage grâce aux différents personnages rencontrés, aux lieux largement décrits et divers. On passe des étals de marchandises aux nuits dans les estaminets aux murs de céramiques multicolores où les pièces sont parsemées de lampes à huile qui enfument l’atmosphère et où les coussins juchent le sol. Une invitation au voyage…. Plateau de cuivre, timbales, coupes de vin et d’eau parfumée, breuvages doux aux parfums d’herbes, et rythmes orientaux des musiciens….

 

L’auteur nous fait apparaître un Michel-Ange émerveillé devant la beauté de la ville et des êtres, mais aussi un artiste colérique avec beaucoup de mouvements d’humeurs, il est rempli de doutes.

 

J’ai apprécié également en fin de livre, les diverses explications de l’auteur quant aux faits réellement retracés et les éléments dont il s’est appuyé, et il explique ce qu’il en a déduit et suggérer pour le reste dont on ne sait rien…

 

Pour conclure, un petit mot juste pour dire que j’aime beaucoup la pagination chez Actes Sud, le format du livre, le toucher du papier…

 

Une très belle découverte, un texte magnifique, une invitation au voyage qui donne ensuite l’envie d’observer la fresque de la Chapelle Sixtine….

En peinture comme en architecture, l’œuvre de

Michelangelo Buonarroti devra beaucoup à Istanbul.

 

 

 

 

 

 

 

Extrait sur les inspirations de Michel-Ange et ce qu'il a pu observer en ces lieux pour ses créations... (couleurs, lumières, sons, odeurs, matières, etc)

 

«

Le noir presque complet.

Seule une bougie à l’extérieur projette un peu de lumière par la porte entrouverte.

Michel-Ange devine plus qu’il ne les voit, les contours de ce corps élancé, fin et musclé, qui laisse glisser son vêtement à terre.

Il entend tintinnabuler ses bracelets lorsque cette forme sombre s’approche de lui, précédée d’un parfum de musc et de rose, de sueur tiède.

»

 

 

 

 

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 12:40

tout sauf le grand amour 

 Auteur : Kristan Higgins

Traducteur : Karine Xaragai

 

Editeur : Harlequin

Collection : Mosaïc

Comédie romantique - Amour - Famille - Deuil

Pages : 448

Parution : Février 2013

 

 

 

  Ce que cherche Lucy Lang à l'aube de ses trente ans ? Un homme sympa et honnête. Un homme qui s'occuperait du jardin, des barbecues, et qui jouerait au foot avec les enfants. Et surtout, surtout, un homme qui ne déclencherait en elle aucun émoi amoureux, aucune grande passion. Car Lucy refuse l'idée de souffrir de nouveau, comme elle a souffert cinq ans plus tôt en perdant son mari. Alors, même si le passé se rappelle encore à elle, aujourd'hui, elle le sent : elle a atteint les limites d'une vie exclusivement consacrée à son chat, Fat Mikey, le plus intelligent et le plus capricieux des félins, et à son travail qu'elle adore, dans la petite pâtisserie familiale de Rhode Island. Oui, il est temps, après cinq ans, de tourner la page, et de se lancer dans une nouvelle vie. Première étape : prévenir Ethan Mirabelli, son amant sexy mais inépousable, qu'il est temps de revenir à une relation strictement amicale. Deuxième étape : se lancer dans la quête de son futur mari, celui qui sera tout pour elle. Tout, sauf le grand amour.

 

 

  

 

 

 

 

 

Rhode Island, Mackerly, petite bourgade en bord de mer.

Voilà plus de 5 ans maintenant que Lucy Langest veuve après la mort accidentelle de son époux, Jimmy. Un époux qu’elle a adoré, adulé, leur mariage a été très court car cette mort est survenue très peu de temps après leur mariage.

Mais dans la famille de Lucy, le veuvage est une chose récurrente car déjà sa mère a perdu son mari alors que Lucy n’était qu’enfant, et les tantes de Lucy (Iris et Rose) sont elle aussi veuves. Toutes veuves avant d’avoir atteint l’âge de 50 ans.  Si bien qu’on surnomme Iris, Rose et Daisy la mère de Lucy : Les veuves noires de part leur nom de jeune fille de ces dames qui était : Black. Lucy, elle, n'a pas encore 30 ans. 

 

Ces femmes ont à  leur compte une boulangerie pâtisserie familiale qui, principalement, propose les spécialités hongroises de leur famille.

 

Depuis la mort de Jimmy , elles ont tout naturellement accueilli Lucy à leurs côtés et elle a donc en charge la fabrication du pain.

Bien sûr, le quotidien dans la boulangerie familiale ressasse sans cesse les bons ou les mauvais souvenirs du temps où leurs maris étaient en vie et aucune de ces femmes n’a souhaité depuis se remarier de peur de ne jamais retrouvé le grand amour qu’elles avaient connu auprès de leur maris. Elles sont persuadées en plus que leurs maris continus de veiller sur elles, leurs lancent des messages, etc. Pour cela elles font appelle bien souvent à Grinelda, une diseuse de bonne aventure, ce qui énerve profondément Lucy.

 

Lucy ne cesse de penser à Jimmy bien sûr. Depuis sa mort, elle n’a jamais pu aller sur sa tombe, si bien qu'elle évite depuis 5 ans de passer dans le centre de cette petite bourgade, quitte à faire des détours. Et puis, elle a souvent été prise de moments de paniques incontrôlables où elle perd la respiration. Le deuil est très difficile à surmonter. 

 

Ethan, le frère cadet de Jimmy, a été l’une des seules personnes que Lucy souhaitait voir après la mort de Jimmy. Ethan, elle le connaît depuis fort longtemps car tous deux ont fait la même école de cuisine/pâtisserie. C’est lui d’ailleurs qui lui a présenté son frère Jimmy lorsqu’il l’a emmené déjeuner au restaurant familial, un restaurant italien dont Jimmy en était le chef cuisto aux côté de son père.

 

Après la mort de Jimmy, Lucy ne faisait pas face et c’est Ethan qui lui a trouvé un appartement dans le même immeuble que le sien, qui lui a mitonné des petits plats lorsque celle-ci ne s'alimentait plus, la distrayait en regardant des films ensemble, et lorsqu’elle pleurait il l’a prenait dans ses bras pour la consoler. Ethan a toujours été bienveillant envers elle. Si bien qu’au fur et à mesure du temps, Ethan et Lucy en sont passés à des relations sexuelles toujours très passionnelles. Une relation restée secrète sauf envers la meilleure amie de Lucy, Parker, qui n’est autre que la mère de l’enfant d’Ethan avec qui il n’y a jamais eu grand-chose d’ailleurs.

 

Mais un beau jour, Lucy met fin à cette relation avec Ethan. Plus question de relation sexuelles entre eux, juste rester bons amis et beau-frère /belle-sœur. Car Lucy souhaite désormais reprendre le dessus sur sa vie, elle n’a pas 30 ans et souhaite fonder une famille même si elle sait bien que ce sera très difficile car Jimmy est en permanence dans ses pensées. Très souvent d’ailleurs elle regarde le DVD du film de leur mariage…

 

Le clan des veuves de la famille, prend très mal la décision de Lucy de refaire sa vie car elles estiment que Lucy doit prendre exemple sur elles, aimer toute sa vie son défunt mari. Ethan, lui aussi, prend très mal cette décision pour une toute autre chose.

 

Lucy est bien décidée, mais sa quête est particulière car elle ne cherche pas le grand amour. Non, personne ne pourra remplacer tout l'amour qu’elle a eu envers son mari défunt et pense que en retour personne non plus pourra lui apporter tout l'amour qu'éprouvait Jimmy pour elle. Alors Lucy cherche un homme envers qui elle s’attachera juste un petit peu mais pas trop (au cas d’ailleurs où il lui arriverait à lui aussi une mort subite), qu'il soit juste le père de ses enfants, un homme bienveillant et qui l’accompagnera dans les tâches quotidiennes. Alors, elle fait quelques rencontres, toujours des hommes pas très jolis, un peu niais parfois…. Et Lucy subit donc les différentes rencontres en ce décourageant à petit feu. 

 

Ces rencontres ne sont bien entendu pas au goût des proches de Lucy, chacun pour ses propres raisons... et chacun y apporte son petit grain de sel... 

 

Lucy n'est pas au bout de ses surprises sur l'avenir de sa vie...

 

 

 

 

 

Je n'ai pas mis de coup de coeur à ce roman mais presque...

Voilà une comédie romantique comme je les aime,

qui mêle l'émotion à l'humour !!!!!

 

Je dois bien avouer que je ne m'attendais pas du tout, au titre de ce roman, à prendre autant de plaisir  à le lire. Une auteur que je découvre, Kristan Higgins, mais que j'ai très envie de découvrir plus amplement du coup. Car Kristan Higgins a su faire d'une comédie romantique un réel moment de bonheur avec brio et beaucoup d'émotions.

J'avoue que je pensais à une lecture très sucrée question romantisme et tout le tralala, mais non. Kristan Higgins y parle également d'un sujet très poignant, le deuil, la perte d'un conjoint et la douleur qui s'en suit, et puis surtout la difficulté à refaire sa vie. Elle relate chaque étape à traverser et le temps qu'il faut à chacun également.

 

C'est un roman féminin certes, et les femmes y prennent d'ailleurs une place très importante car ici les femmes de la famille sont très présentes. Les femmes oui, pas les hommes car malheureusement dans cette famille les femmes sont veuves jeunes à moins de cinquante ans. C'est un peu le côté "humour" qu'installe l'auteur dans ce roman et qu'elle va égrainer tout au long de la lecture avec finesse. 

 

On a donc un sujet douloureux en thème global (le deuil et la perte de conjoint) qui est rendu plus léger grâce à l'auteur qui a sû y allier un brin d'humour, en finesse comme je le disais, ce qui n'était pas vraiment évident...

Un humour très présent grâce aux dialogues, notamment au sein du clan des veuves, ces femmes de la famille devenues veuves trop tôt et qui parlent de leurs maris et mènent une vie comme si ils étaient présents encore. Des femmes qui vont même à faire appelle à une diseuse de bonne aventure pour entrer en contact avec leurs maris... c'est croustillant, c'est drôle, parfois cocasses...

 

Un mélange d'émotions diverses grâce aussi à ces personnages que l'auteur a su nous rendre très très attachants, tous autant qu'ils sont. Des personnages remplis d'émotions que l'on ressent à travers eux. Des émotions profondes pour chacun d'eux : que ce soit pour les beaux-parents de Lucy qui ont perdu un fils, ou bien pour Ethan qui a perdu ce frère tant aimé par la famille et toujours encensé, ou bien pour Lucy qui a perdu son conjoint tant aimé.

Et j'ai très apprécié ces différents aspects et points de vue de chacun, à l'inverse de certaines comédies romantiques qui ne sont pas aussi abouties.

 

On a beaucoup de tendresse pour le personnage de Lucy, cette jeune épouse qui perd son conjoint, et ça nous prend au coeur lorsqu'elle fait remonter tous ses souvenirs à la surface. On ressent ses émotions également lorsqu'elle prend la décision de refaire sa vie. Et... qu'il est difficile de ne pas comparer un autre homme avec l'être tant aimé.

 

Des émotions également à travers un homme, celui qui a toujours été là pour Lucy et qui ferait n'importe quoi pour elle. On ressent tout l'amour que porte cet homme pour elle, mais aussi la fureur envers son frère aîné qui a toujours été le préféré de la famille et qui a toujours eu, même emporter le coeur de Lucy avec lui dans sa tombe. Un homme qui a en lui pour tant d'émotions, et il n'a qu'une seule personne avec qui partager ses émotions et secrets, c'est Parker, la mère de son fils avec qui il n'a jamais vécu mais avec qui il a toujours tout partagé car ses parents ne sont pas là pour entendre ce qu'il a sur le coeur. Ils n'ont qu'en tête leur fils parti trop tôt, Jimmy. Mais c'est un homme délicat, sensible, et qui refoule donc ses sentiments pour ne pas gâcher les attentes et les décisions de cette femme qu'il a toujours voulu protéger. Et puis, face à ses parents, il s'éteint.  Du coup, on en veut un peu aux parents qui ne voient que par leur fils disparu, et on en veut à Lucy d'être aussi dure avec cet homme qui a toujours pris soin d'elle, mais elle ne se rend compte de rien tellement plongée dans ses émotions diverses.

 

Beaucoup de choses finalement rentrent en jeu dans ce roman, et il est très difficile d'en parler. Ces personnages renferment tellement de choses ... l'envie de changer de vie à tous points de vue (le travail, la famille, l'amour)  mais qui reste difficile. Donc, il est vrai que je ne peux parler de tout mais il y aurait tellement à raconter....

 

J'ai aimé également les descriptions des lieux. Tant au niveau décor du Rhode Island où l'histoire se situe, un petit village en bord de mer et on a vraiment la sensation d'y être, l'auteur décrit très bien ces murmures du vent ou les cris des oiseaux. La description de ce petit village est bien construite, on a l'impression de visualiser les rues. Et puis, un lieu important également est cette boulangerie/pâtisserie familiale qui prend une place importante dans ce roman. Ohh la la, toutes les descriptions de gâteaux... on en bave de plaisir ;-)

   

 

 

C'est une histoire touchante mêlant tendresse, humour, etc.

Remplie d'émotions diverses. Une histoire riche.

Des personnages très attachants.

Une lecture que l'on avale en un rien de temps

tellement on ne peut décrocher. C'est un petit bonheur sur

un sujet touchant : le deuil à chaque étape.

 

 

 

 

 

 

  Challenge Amoureux

Saison 3

 

Catégorie : Aimer d'Amour

 

(Petit rappel : pour ce challenge, chaque participant créé

 lui-même ses catégories. Pour retrouver les catégories

 que j'ai composé, cliquez ICI).

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