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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 13:02

 

 

 Au coeur du Louvre, le spectacle n'est pas forcément là où on l'attend !!

  

 

 

la traversee du louvre

 

 

Auteur et illustrateur : David PRUDHOMME

 

Editeur : Futuropolis

Collection : Musée du Louvre

BD adultes - Musée - Comportement humain

Pages : 80

Parution : Juin 2012

 

 

 

 ADD So Pretty Elements (72)

 

 

 

 

 

 

 

 

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Au Louvre, c’est 5 000 ans d’histoire de l’art, qui suscitent autant de comportements, de situations amusantes, touchantes ou tendres, que David Prudhomme croque avec légèreté et brio. C’est le regard humoristique d’un artiste sur l’Art.

 

Au Louvre, c'est 35 000 œuvres qui se côtoient par jour, dans 210 000 m2, dont 60 000 m2 de galeries. 5 000 ans d’histoire de l’art, qui suscitent autant de comportements, de situations amusantes, touchantes ou tendres, que David Prudhomme croque avec légèreté et brio. C’est le regard humoristique d’un artiste sur l’Art.

 

 

 

 

 

 

Le Louvre

 

 

9 000 000 visiteurs en 2011. Nombre quotidien de visiteurs : près de 30 000 voir plus.

Nombre d’œuvres conservées : environ 400 000 pour 35 000 exposées.

La plus grande : Les Noces de Cana de Véronèse (70 m2 environ).

La plus visitée : La Joconde.

 

Le Louvre reçoit du public depuis le 10 août 1793. Il y a 352 salles ouvertes. Le bâtiment fait 243 000 m2 de plancher dont 72 000 m2 de salles dédiées aux collections permanentes et ouvertes au public.

 

Au Louvre, c’est 5000 ans d’histoire de l’art qui suscitent l’intérêt des visiteurs et autant de comportements et de situations cocasses, parfois touchantes, de la part de ces visiteurs.

 

David Prudhomme nous croque son regard sur le Louvre ou plutôt sur les visiteurs du Louvre car le spectacle n’est pas forcément sur les murs. Oui, si l'on détourne le regard des oeuvres, et que l'on observe ce qui se passe dans les salles que l'on traverse, et bien le spectacle est tout aussi intéressant.

Il nous croque ce qu’il voit en parcourant le Louvre, sur les visiteurs du Louvre et leurs comportements parfois étranges face aux œuvres.

 

Il est donc immergé lui-même dans cette BD et on parcoure le Louvre à ses côtés. Son œil vif nous fait donc remarquer ces visiteurs qui siègent sans cesse devant La Joconde, l’appareil photo toujours en action. Il saisit au passage, les regards captivés devant telle ou telle œuvre, ou bien la courbure que tel visiteur prend pour admirer au mieux telle ou telle fresque.

Et cette visiteuse qui, pour voir l’œuvre au plus près, a sorti de petites jumelles.

Et eux, qui se prennent en photo devant ce tableau…

Et puis les silhouettes des visiteurs épuisés par cette course-visite.

 

Bref, un vrai spectacle !

 

 

 

 

 

 

Une BD de toute beauté !!!

 

 

Le lecteur est immergé au même titre que l’auteur dans cette traversée du Louvre. On découvre les œuvres mais encore plus les visiteurs qui sont, tout compte fait, à eux seuls, une œuvre à part entière.

 

C’est incroyable cet œil percutant qu’a l’auteur pour percevoir autant de détail sur la manière dont réagi le visiteur du Louvre. Il est amusé de voir ces visiteurs si divers à chaque fois, et nous retransmet ce spectacle. Oui, nous sommes vraiment spectateur au cœur du Louvre mais pour un spectacle sur les visiteurs qui deviennent eux-mêmes objets de curiosité parmi toutes les oeuvres qui attirent elles aussi la curiosité...

 

Il y a beaucoup d’humour dans cette BD, mais les réactions des visiteurs sont tellement cocasses parfois… Et à vrai dire, me mettant moi-même parmi les visiteurs je dois bien dire que l’on ne se rend même pas compte de ce que l'on fait parfois. C’est trop drôle.

 

C’est drôle et c’est très original de la part de l’auteur d’avoir eu cette idée.

Les illustrations sont vraiment splendides. Il n’y a pas d’autre mot. Cette BD est une vraie merveille. Croquée à la façon Sempé je dirais même. Le trait est délicat. Les oeuvres du Louvre superbement représentées, et les visages et corps des visiteurs très expressifs.

 

Peu de paroles dans cette BD mais justement ici ce n’est pas cela qu’on attend. On comprend tout à travers le peu de texte et grâce aux merveilleuses illustrations. Enormément de détails à observer, tant sur les ouvres reproduites (de vraies merveilles) que sur les comportements des visiteurs si bien représentés. On s’aperçoit alors que l’auteur a longuement observé les visiteurs du Louvre.

 

A la fin de la BD, en bonus, un tas de renseignements concernant le bâtiment, les œuvres, etc.

 

Une comédie humaine qui m’a vraiment conquise.

C'est un coup de coeur.

En plus de cela, ça donne envie de visiter à nouveau le Louvre.

 

 

 

 

 

Un petit bijou à découvrir, des planches magnifiques,

une originalité sur l'idée de cette comédie humaine.

 

 

 

la traversee du louvre

 

 

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 19:34

 

zazie dans le métro

 

Illustrateur : Clément OUBRERIE

d'après l'oeuvre de Raymond Quueneau

 

Editeur : Gallimard

Collection : Fétiche

BD Adultes - Aventure -

Pages : 72

Parution : Juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Zazie, 10 ans, est confiée pour la 1ère fois à son oncle qui vit à Paris. Dès son arrivée à Paris, sa seule et unique envie est de voir et monter dans le métro parisien. Ces beaux monuments qu'on lui montre, les Invalides, le Panthéon, etc, elle n’en a que faire ! Zazie, elle, ne s’intéresse qu'au métro. Ah si, une autre chose à laquelle Zazie s’intéresse. Les « bloudjinnzes ».


Alors lorsqu’elle est accueillie sur le quai de la gare par son oncle Gabriel, et qu'à sa 1
ère demande de voir le métro parisien il lui répond que cela ne sera pas possible car les employés du métro sont en période de grève, Zazie n’est pas du tout contente et est bien déterminée quand même à profiter de ce passage sur Paris pour monter dans le métro.

 

A la grande déception de Zazie, donc, Gabriel la met dans un taxi en direction du café Turandot où son oncle vit dans un appartement au-dessus. Elle fait la connaissance de sa femme et des gens du quartier. Mais dès le lendemain, Zazie fugue avec la détermination de voir le métro parisien. Durant cette fugue, un homme étrange l’approche. Il lui fait découvrir les puces, et tous deux s’intéressent aux «bloudjinnzes » des surplus américains. L’homme qui a abordé Zazie va la ramener jusque chez son oncle.

Et cet homme étrange, Zazie et son oncle Gabriel vont de nouveau le rencontrer au cours des heures suivantes. Mais il ne portera jamais le même nom et se fera même passer pour un policier.

 

Derrière cet homme aux mille facettes se trame quelque chose de louche. Quelle est son intention ?  Zazie et son oncle ne le découvrirons que bien plus tard.

 

En attendant, l’oncle de Zazie se trouve mêlé à un groupe de touristes qui le prennent ni plus ni moins pour un guide touristique…
Mais le temps passe et la journée est quasi terminée, et l’oncle Gabriel doit se rendre à son travail, un cabaret homosexuel où il effectue un numéro. Alors chaque personne rencontrée au cours de cette journée, les touristes, l’homme aux mille facettes et encore bien d’autres personnes se retrouveront dans ce cabaret devant le numéro de l’oncle de Zazie. Et bientôt chaque personnage donnera son avis sur l’homme étrange à l’identité multiple. Son identité sera levée et on en saura plus sur ses intentions.

 

Mais au bout du compte, Zazie prendra-t-elle enfin le métro ?

 

 

 

 

 

J’avoue, j’avoue… que je n’avais jamais lu ce classique.

 

Alors, j’avais repéré cette adaptation BD de l’œuvre de Raymond Queneau. BD adaptée par Clément Oubrerie, que l’on connaît aussi pour la série « Aya de Yopugon » (qu’il faut que je découvre aussi).

 

Les aventures de Zazie sont carrément des épreuves dans cette jungle parisienne. Un Paris plein de vie où Zazie s’en sortira tout de même avec brio grâce à sa gouaille et son côté débrouillard. J'ai trouvé l'histoire loufoque tout comme le langage utilisé, un langage que l’on ne trouve pas forcément dans le dictionnaire.

 

Le rythme de l’histoire est soutenu. Pas de temps mort. Il se passe toujours quelque chose. Et c’est d’ailleurs, comme je le disais, loufoque et extravagant parfois.

 

Le personnage de Zazie sort de l’ordinaire. Jeune fille de 10 ans qui sait déjà ce qu’elle veut et qui est fort déterminée jusqu’à en être peste je trouve ^^ Son franc parler fait sourire. Elle est dégourdie et d’une vivacité extrême.

 

Les illustrations d’Oubrerie se lient bien au texte. C’est rythmé, coloré. Le trait est vif. N’ayant pas lu le roman de Queneau mais ayant tout de même cherché à m’y intéresser, Oubrerie a su en tirer les choses fortes soit le côté loufoque de l’histoire, les tournures de phrases de Queneau, les répliques elles aussi cocasses et y a apporté tout son savoir dans l’adaptation et l’illustration.

 

 

J’ai passé un bon moment lecture même si

ce n’est pas transcendant non plus car

j’ai trouvé l’histoire un peu trop loufoque a mon goût ;-)

 

Mais j’ai trouvé le travail d’Oubrerie très intéressant.

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 12:37

 

et si

 

  

 Auteur : Marie JAFFREDO

 (scénario et illustrations)

 

Editeur : Vents d'Ouest

Collection : Terres d'origine

BD ados et adultes - secrets - Terroir

Pages : 56

Parution : Juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

Petit village lyonnais, 1961, deux enfants qui sont Mounette et Jeannot passent la plupart de leur temps ensemble.  Ces deux-là se voient même mariés lorsqu’ils seront adultes. 

C’est le temps des vendanges, chacun est à son poste dans les vignes jusqu’au coucher du soleil. Mounette et Jeannot attendant la reprise de l’école, et passent donc leur temps libre ensemble. Mounette aime aussi passer du temps avec sa grand-mère Lucie qui fait de bonnes confitures de rhubarbe. La grand-mère de Lucie est très présente pour écouter les confidences de Mounette, partager avec elle de bons moments, lui apprendre un tas de choses comme la recette du jus de Baraban (pissenlit) ou bien le ramassage de plantes médicinales…
Jeannot lui aussi passe beaucoup de temps avec son grand-père Joseph qui est également  le confident de Jeannot. Il lui apprend comment poser des collets, vont pêcher ensemble…

 

Le seul problème pour Mounette et Jeannot est qu’ils aimeraient bien aussi passer du temps ensemble et parfois même avec Joseph et Lucie réunis avec eux. Mais depuis fort longtemps, Joseph et Lucie sont brouillés et du coup Jeannot et Mounette ne peuvent pas faire certaine chose tous ensemble et ça les désole. Les parents de Mounette et Jeannot leur ont toujours expliqué que Lucie et Joseph étant brouillés, il valait mieux ne pas trop poser de questions sur ce sujet…

 

Un jour, Mounette aide sa grand-mère a retrouvé les lunettes de celle-ci. Au cours de cette recherche, Mounette tombe sur une vieille photo à l’effigie d’un soldat de la guerre 14 – 18. Sur la photo était écrit : « A Lucie ton Joseph pour la vie ».

 

Mounette et Jeannot vont essayer de faire parler tout le village, sur cette photo. Mais personne ne veut ressasser de vieux souvenirs, pas même le curé. Mounette et Jeannot ne comprennent pas pourquoi les adultes ne veulent pas parler de cette histoire et pourquoi tous garde le silence.

 

Ils ont vraiment l’impression d’être tenus à l’écart. Mais ces deux-là sont têtus et compte bien découvrir ce qu’il en est.

De vieux secrets risquent de remonter à la surface…

 

 

 

 

 

Voilà une BD qui sent bon les vendanges et le soleil.

 

(ça tombe bien on est en plein dans la saison non ? ^^)

 

On remonte le temps.  Un petit village Lyonnais. Deux enfants qui grandissent ensemble et qui passent beaucoup de temps ensemble. De vieux secrets de famille. Tout est là pour plaire.

 

L’histoire, les lieux, ont un petit goût de terroir très plaisant. Deux enfants mettront tout leur possible pour découvrir les secrets de leur famille respective. Car entre les deux familles bien des secrets sont restés cachés.

Et ces deux gamins sont bien décidés à découvrir ce que les adultes aiment tant à cacher.

 

C’est donc une histoire sensible sans donner dans le mélodrame. C’est plein de nostalgie.

Cette BD nous fait faire des bonds dans le temps entre le passé et le présent. Et tout ce mélange à merveille.

 

Les illustrations, aquarelles, sont tout simplement superbes. Les tons sont chauds. On a vraiment l’impression d’être présent dans ces coteaux lyonnais et d’avoir remonté le temps.

 

La collection Terres d’origines s’est étoffée de plusieurs albums, tous différents les uns et des autres, et j’ai donc très envie de les découvrir après cette 1ère expérience.

 

 

Belle découverte avec cette BD Terroir aux secrets de famille…

Comme écrit sur la présentation de cette BD,
c'est tout à fait l'ambiance du film Le Grand chemin.

 

 

 

 

 

 

 

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 12:45

 

 

de gaulle à la plage 

Auteur, Illustrateur : Jean-Yves FERRI

 

Editeur : Dargaud

Collection : Poisson Pilote

BD - Humour - Histoire

Pages : 48

Parution : Décembre 2007

 

 

 

De nombreux historiens se sont interrogés sur l'emploi du temps du général de Gaulle durant l'été 56, alors que la France s'enfonce dans une grave crise. Après plusieurs années de recherches, Jean-Yves Ferri est en mesure d'apporter la réponse : le général de Gaulle était à la plage avec son aide de camp et son berger allemand, le fidèle Wehrmacht.

 

 

 

 

 

 

Nous sommes donc en 56, au cours de l’été, et en effet d’un point de vue historique, on perd la trace de De Gaulle. Il n’est pas encore président. Et la France se noie dans une grave crise.

Où était De Gaulle pendant ces quelques mois d’été 56 ? Que faisait-il ?

 

On découvre, avec humour, qu’il coulait des jours paisibles de vacances en bord de mer en Bretagne en compagnie de son épouse, son fils, le Capitaine Le Bornec, et son chien Wehrmacht (fils du chien-loup de Hitler qu’un ancien de la 2ème DB a offert a Mme De Gaulle).

 

Enfin... ces vacances là sont bien entendu imaginées par l’auteur Jean-Yves Ferri. ^^

 

Et on découvre avec bonheur cet homme qui habituellement est tout en retenue et qui aborde un visage froid, se révèlant alors un homme totalement déconnecté de la réalité et totalement à l’ouest et c’est très drôle.

Sur cette plage bretonne, De Gaulle semble être arrivé de Mars, comme catapulté ici. Habillé d’un short remonté jusque sous les bras quasiment, et à des années lumières du personnage de pouvoir que l’on connaît. Un homme totalement décalé de la réalité et encore beaucoup marqué par la guerre. On le sent lassé et De Gaulle décide donc de se consacrer à l’élaboration et l’édification de châteaux de sables, il joue au cerf-volant. Il fume des cigares en compagnie de Churchill qu’il rencontre lors de ses vacances, cigares qu’il fume en cachette de sa femme Yvonne et où Churchill le couvre. Il va au ciné voir des westerns et se prend à rêver que c’est lui qui tient le rôle principal du film. Il drague les jolies filles sur la plage. Tout ça en dictant ses mémoires de guerre.

 

Tout est fin et bourré d’humour !!

Et je vous laisse découvrir le moment où il découvre une chose qu'il n'avait encore jamais vu : la tong !!!!

 

 

 

Amusant comme tout !!!

 

Un humour fin et léger pour cette BD.

On découvre avec bonheur les quelques mois d’été inventés par Jean-Yves Ferri, que De Gaulle aurait pu penser. Ces mois là sont en effet inconnus par les historiens. Où était De Gaulle ? … Jean-Yves Ferri a donc eu l’idée inventé avec beaucoup d’humour des mois d’été à la plage sous forme de petites scénettes parfois d’une demi-page seulement, comme à l’ancienne.

C’est bourré d’humour, c’est totalement décalé.

 

Les illustrations sont extras. On a l’impression que c’est colorisé à l’ancienne aussi. Les traits sont arrondis, épurés et rendent du coup les personnages amusants.

 

 

Tout donne l’impression d’une BD ancienne. Les scénettes de demi-pages, la colorisation mais aussi le livre-objet. En effet, on a une BD avec une tranche toilée de jaune (comme avant), et où l’on découvre en 4ème de couverture, la liste des aventures du héros : De Gaulle en Chine, De Gaulle aux sports d’hiver, De Gaulle astronaute, De Gaulle à Colombey….

Tout a été pensé du début à la fin et en plus je trouve ça vraiment amusant.

 

Quelle drôlerie !! Chacune de ces scénettes sont ébouriffantes ! J’adore celle où De Gaulle découvre les tongs et où il les essaye !! C’est jubilatoire.

Et lorsqu’il demande à un maître nageur de passer un appel car nous sommes le 18 juin….

Et ce chien, rejeton du chien de Hitler…. l’auteur a su de nouveau utiliser l’humour.

 

J’ai passé un super moment sur cette plage en compagnie
de De Gaulle, son fils, sa femme, et LeBornec.

Plongez aussi dans cette aventure et n’oubliez pas de mettre vos tongs ^^

 

 

 

 

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 13:57

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Auteur et illustrateur : Cyril Bonin

 

Format : BD

Editeur : Dargaud

Pages : 48

Parution : mars 2010

 

 

 

 

 Une histoire en deux tomes 

 

 

 

 

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Auteur et illustrateur : Cyril Bonin

 

Format : BD

Editeur : Dargaud

Pages : 48

Parution : avril 2011

 

 

 

 

1912.

Un grand hôtel particulier de la banlieue parisienne.

Trois tableaux.

Un vol.

Un mystère.

 

 

 

 

 

Nous sommes chez la famille Dambroise, dans un très bel hôtel particulier en banlieue parisienne. Sous le toit de ce bel hôtel particulier, la famille Dambroise, famille bourgeoise, se compose de : la demoiselle Séraphine, la fille ; de Simon Dambroise et Edmée, les parents de Séraphine, et de Jules, le père de Simon et grand-père de la demoiselle Séraphine.

Simon Dambroise est un industriel du textile qui a réussi. Il est donc marié à Edmée qui, elle, est une femme hypocondriaque. Ils ont donc une fille, Séraphine, qui vit à travers les héros de ses livres.  Quant au grand-père de Séraphine et père de Simon, Jules, c'est un papy sénile, bien souvent assit dans son fauteuil.

Tout ce petit monde est en joie car ils attendent avec impatience la venue d’Alma, la tante de Séraphine et sœur de Simon. Alma est de passage entre deux aventures et cela fait presque cinq ans qu’elle n’a pas revu la famille, son frère Simon, son père Jules…

Alma, c’est une baroudeuse, une femme célibataire, féministe, toujours partie en vadrouille.

 

Enfin arrivée au sein de la famille, Alma est accueillie par le Majordome Maurice, qui s’occupe depuis quelques années maintenant de toute la famille.
Les retrouvailles sont joyeuses, Séraphine est très heureuse de revoir sa tante et de pouvoir discuter avec elle car pour Séraphine, sa tante est un modèle. Mais bientôt les retrouvailles vont être gâchées par le vol de trois tableaux de famille qui se trouvaient dans le salon de l’hôtel particulier de la famille Dambroise. Trois tableaux représentants des portraits de famille des aïeuls de Simon et Alma qui n’ont d’autres valeurs que celle du souvenir…

Tous, sont réveillés par les bruits de fenêtre cassée, et deux voleurs sont aperçus par la famille. Deux voleurs en train de s’enfuir sous les coups de fusil de tante Alma.  

 

C’est l’inspecteur Alcide Leblanc qui sera en charge de cette affaire. Il arrive au lendemain du mystérieux vol et il auditionnera chaque personne résidant sous ce toit.

Mais bientôt, l’inspecteur Alcide Leblanc aura retrouvé deux des trois tableaux chez un receleur.

Manque à l'appel le dernier portrait de famille.

Mais notre inspecteur relève quelques comportements bizarres dans la famille……..

Je vous laisse savourer la suite.

 

 

 

 

Je me suis régalée avec cette comédie policière en deux tomes, digne des classiques de Maurice Leblanc, Agatha Christie, ou encore Gaston Leroux.
Hommage aux romans d’aventures d’Arsène Lupin.

 

Cyril Bonin nous offre une histoire ayant un très beau découpage,  avec un 1er volet qui nous plante plutôt le décor, une description de chacun des membres de la famille, puis le fait de l’histoire : le vol de trois portraits de famille. Viendra bientôt, l’arrivée de l’inspecteur Alcide Leblanc (un nom qui fait référence certainement à Maurice Leblanc, père d’Arsène Lupin) qui sera en charge de l’affaire.

Toujours dans ce 1er volet, Cyril Bonin nous sème ça et là quelques indices, des détails à observer et à garder en mémoire.

L’intrigue ne se dévoilera que dans le 2ème volet. Pas de moments de répits. Il se passe toujours quelque chose du début du 1er volet jusqu'à la fin du 2nd opus. C’est très bien rythmé.

 

Parlons aussi des très belles illustrations de Cyril Bonin. Des illustrations élégantes, soignées. Le dessin de chaque personnage, au caractère bien défini, est caricatural.

On a l’impression que chaque case est en mouvement, c’est dû au coup de patte si particulier et agréable de Cyril Bonin.

Les couleurs utilisées correspondent bien à l’époque de l’histoire, l’impression d’avoir des tons sépias et c'est fort plaisant ! Je suis sous le charme.
Des illustrations qui s’approprient très bien à l’ambiance de cette époque.

 

 

Moi, j’adore ce style de BD. Tout est là pour me plaire !

Des mystères et des secrets de famille.

Des illustrations élégantes.

Un hommage aux romans classiques à énigmes.

J'adore !

 

 

 

 

 

 

 

 

 Observez le délicat dessin de Cyril Bonin grâce

aux bandes annonces des Tome 1 et 2 :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 18:54

 

Chroniques d'outremer 

Bruno Le Floc'h

 

Format : Album BD

Editeur : Dargaud

Collection : Outremers

Pages : 56

Parution : avril 2011

 

 

 

 

D’abord, la Méditerranée.

Liro Tana et son bateau ont à leur bord un officier britannique, un groupe de révolutionnaires mexicains, un Indien du Yucatan, un équipage cosmopolite, et une cargaison d’armes allemandes.

Si la Première Guerre mondiale bat son plein, les affaires continuent. Tana doit seulement jouer un peu plus serré que d’habitude, et surveiller tout son monde.

La mer, elle, n’en fera qu’à sa tête, comme toujours…

 

 

 

Nous sommes donc en pleine mer, en Méditerranée, en période de Première Guerre mondiale. A bord du cargo dirigé par le Capitaine Liro Tana se trouvent de biens mystérieux personnages mais aussi des cargaisons secrètes.

A bord de ce cargo se trouve, tout d’abord, un étrange équipage. Un officier britannique, un Indien, et un groupe de révolutionnaires Mexicains.

Le cargo vient tout juste d’arraisonner un bateau, en pleine Méditerranée, pour faire main basse sur la cargaison de celui-ci. Le but : récupérer un stock de fusils Allemands destinés aux Turcs. Le transbordement étant effectué, l’officier britannique chez qui l’on ressent une ambition grandissante,  est satisfait de lui. La seule chose qui puisse l’inquiéter c’est cet équipage si hétéroclite de ce cargo maintenu d'une main de chef par le Capitaine Tana, où il embarqué et sur lequel il vient d’exécuter les ordres reçus de récupérer les stocks d’armes allemandes.

Il fait peut être bien de se poser des questions, car il n’a pas tout vu encore et la Méditerranée n’est peut être pas si calme que ça.

Nous sommes en période de guerre, mais en pleine mer, les coups de feu sont tirés pour autre chose…

 

 

  

Une BD intrigante avec ce premier tome

de la trilogie Chroniques Outremers.  

 

Une aventure maritime qui se déroule en période de Première Guerre mondiale. On s’imagine donc que sur la terre ferme les combats font de nombreuses victimes. Mais en pleine mer ont lieu aussi des scènes de violences. Oui, ce premier tome s’ouvre sur une scène d’abordage d’un autre bateau, violente. La mer n’est donc pas plus calme que la terre ferme.

  

Bruno Le Floc’h nous offre donc de l’aventure, un trafic d’armes pendant la Première Guerre mondiale, tout ça dans un milieu maritime.

Et pour créer cette aventure, il utilise donc le contexte de la guerre des tranchés mais aussi la révolution mexicaine qui eut lieu quasi en même temps. Il sait y jouer pour nous proposer des personnages aux caractères bien ancrés. Un Capitaine Tana, taciturne, peu bavard. Un lieutenant absolument détestable et abject. Et un équipage des plus louches tous autant qu’ils sont.

Bruno Le Floc’h, à travers les textes, mais aussi à travers les planches puisqu’il est aussi le dessinateur, nous fait bien ressentir cet aspect de méfiance que chacun porte envers l’autre sur ce cargo. On sait, on sent, qu’il se prépare quelque chose sur cette mer Méditerranée. Et au fil des pages, on comprend vite que ce n’est pas cet officier britannique qui va conduire la manœuvre.

 

Alors oui, ça commence par une scène violente qui n’est pas forcément à mon goût personnel (une série, peut-être, plus ciblée pour les hommes), mais l’auteur sait y faire pour maintenir l’intrigue et donner envie au lecteur de poursuivre l’aventure. Et on se dit que cette aventure peut être une aventure réelle, on poursuit donc facilement sa lecture. L’auteur sait créer une ambiance, une tension palpable entre les personnages, qui vous prend facilement et qui vous emmène dans son récit.

 

Les planches sont, elles, d’une incroyable luminosité. On trouve un jeu d’ombres extrêmement bien travaillé. Bruno Le Floc’h utilise des couleurs remarquables. Le trait de crayon de Bruno Le Floc'h lui est bien particulier, on peut remarquer une grosseur de traits originale, qui donne un certain mouvement.

 

Un premier tome qui laisse présager une belle suite.  

 

 

 

 

Je remercie Masse Critique Babelio et les Editions Dargaud

pour cette découverte car je ne me serai peut être pas

dirigée de par moi-même vers cette série.

 

 

 

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 13:44

 

sketchbook mulatier

 

Jean MULATIER

 

Format : Broché

EditeurComix Buro Attakus Editions

Pages : 48

Parution : 08 juin 2011

 

 

 

Comme le cow-boy avec son colt ou le reporter avec son Leica, le dessinateur doit être prêt à dégainer une idée avant qu'elle ne s'envole.

Avec la collection Sketchbook, Comix Buro vous invite à feuilleter les carnets des meilleurs artistes de la bande dessinée et de l'illustration.

Vous y trouverez au détour des pages des créatures étranges, des modèles vivants capturés sur papier, des croquis ramenés de pays lointains, des vaisseaux spatiaux sur leur pas de tri, des story-boards, et bien d'autres choses encore.

 

      

 

 

 

 

 

 

Vous l'aurez compris, un sketchbook est un carnet de croquis.

Comix Buro et les Editions Attakus ont sorti une belle collection de

sketchbooks, tous au même format :

18 x22 et 48 pages de croquis d'un artiste bien précis.

 

Pour ma part, j'avais donc sélectionné le sketchbook de Mulatier. Jean Mulatier, c'est 40 ans de caricatures. Jean Mulatier a même été engagé par Goscinny pour travailler dans le journal Pilote. Mulatier c'est notamment "Les grandes gueules".

Jean Mulatier nous offre des caricatures très réalistes. Il aime les visages, aime la photo, c'est peut être pour cela que son coup de crayon est remarquable et tire sur la perfection. Les traits sont extrêmement fins et travaillés. Je n'imagine pas le nombre de crayons utilisés. Le nombre d'heures, aussi, passées sur chaque visage est impressionnant. Cela peut aller de quelques heures à plusieurs mois pour certains visages. Mais Mulatier travaille dans la perfection, il a le souci du détail, ce qui donne à chaque visage une précision totale. Avant de coucher son trait de crayon sur la papier, il analyse le visage. Les caricatures sont très expressives, les regards transperçants... Cela donne vraiment l'impression que le papier va se mettre à bouger, s'animer, et que ces personnages croqués vont prendre vie. On retrouve réellement les mimiques de chaque personnage.

 

Ce sketchbook Mulatier nous offre donc ses meilleurs dessins, des croquis préparatoires, des portraits, des mini-BD, des dessins humoristiques...

C'est vraiment remarquable, et les portraits sont divers : des Clint Eastwood, Charles Bronson, Steve McQueen, Depardieu, Gabin, mais aussi des tops modèles, acteurs, hommes politiques très réalistes. 

 

En somme, j'aime beaucoup le travail minutieux de Mulatier. 

Ses visages sont vraiment très expressifs, et on remarque le travail minutieux et le coup de crayon remarquable de cet artiste. J'ai adoré le portrait de Gainsbourg et ses yeux si expressifs. Coluche, Lagerfeld, Jugnot sont vraiment extras aussi...

Tous sont remarquables !!!!! 

 

 

 

 

 

  Merci à Babelio

 

et aux Editions Comix Buro

 

 

 

 

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 12:53

 

l ile sans sourire 

Auteur : Enrique FERNANDEZ

 

Format : Cartonné

Editeur : Glénat

Collection : Drugstore Aventure

Pages : 56

Parution : mai 2009

   

 

C’est une terre isolée par les flots, battue par les embruns.

En son sein se dissimule le plus étrange des mystères…

Un homme hanté par le passé va s’y perdre…et renaître.

 

 

 

 

 

Milander Dean, un géologue, débarque en pleine nuit, sous des trombes d’eau, sur l’île de Yulkukany, l’île des baleiniers. Une île où, principalement, les habitants sont marins ou sont issus de famille de marins.

La population est plutôt triste. La mer, qui pourtant les fait travailler, se montre aussi cruelle envers eux car, bien souvent, ces marins qui partent longtemps en mer n’en reviennent que très rarement, noyés sous les flots de cette mer déchaînée.

Milander Dean vient y faire des recherches en géologie, sur cette île aux roches incroyables. Mais il espère aussi pouvoir s’y ressourcer, prendre du recul. C’est un homme plutôt taciturne, qui a besoin de tranquillité et besoin d’être seul. La tristesse a pris son cœur depuis la mort d’un être cher.

Il y est accueilli par une petite fille qui se trouve être tout l'inverse de lui, elle est pleine de vie. Cette jeune fille, Elianor, native de l’île, est une jeune fille adorable, toujours de bonne humeur, un brin malicieuse, et qui a une imagination débordante.

 

La jeune fille tente de lui présenter le reste de la population, mais Milander Dean refuse tout contact.

La jeune Elianor pourtant décide de ne pas en rester là, elle va se trouver souvent sur le chemin de Milander Dean.

Et, enfin peut-être, réussira-t-elle a redonner un peu de joie de vivre à Milander Dean.

 

 

 

 

Très jolie BD tel un conte onirique.

Une histoire d’amitié, poétique,

qui pourtant parle des blessures de la vie

par la perte d’êtres chers.

  

Enrique Fernandez nous offre là un combat entre la tristesse et la joie de vivre.

Cet homme, Milander Dean, prostré dans une tristesse qui dure depuis un certain temps maintenant, va se trouver confronté à Elianor, une jeune fille pleine de vie, bavarde, qui vit dans son monde à elle, un monde imaginaire. Deux opposés en somme.

Elianor va tenter de redonner espoir à cet homme.

Et pourtant cette jeune fille pleine de vie, connaît un milieu hostile et rude, de par son environnement sur cette île.

Elianor, pour vaincre cette morosité qui occupe l'île, s’est donc inventé un monde.

Un monde à elle, où personnages fantastiques, magiques, s’instaurent.

Milander Dean n’a que faire des hallucinations de cette gamine .

Mais l’un et l’autre vont se tester et apprendre à se découvrir.

 

L’auteur nous fait donc voyager dans un univers qui allie le réel au fantastique. L’alchimie est parfaite. On passe de la réalité de Milander au monde fantastique d’Elianor.

Un scénario sombre mais tout en étant merveilleux. On sent que des touches d’espoir vont s’instaurer. Et cet espoir, près à s’instaurer dans le cœur de Milander, l’auteur le communique avec délicatesse, parcimonie, mais au bon moment dans le scénario. Tout comme dans les illustrations.

Illustrations remarquables. Un graphisme aux notes japonisantes d’un Miyazaki (dessinateur de mangas, réalisateur d’animations japonaises, Le Château dans le ciel, Ponyo sur la falaise, Princesse Mononoké, etc) . La représentation de l’île est superbe, cette terre sauvage où on sent que la nature a pris le dessus, c’est splendide. Et puis l’auteur, dans ce graphisme exceptionnel, nous retranscrit parfaitement toute la douleur, mais aussi tout l’espoir qu’il peut y avoir.

Le moindre ressenti est perçu, le graphisme est très expressif.

 

Une très belle BD que je conseille,

tant sur le point du scénario que sur le point du graphisme.

 

 

 

 

 

 

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 22:34

osez les nouveaux jeux erotiques

 

De Dominique Saint-Lambert et Velvet

 

Format : Broché

Editeur : La Musardine

Collection : Osez

Pages : 192

Parution : juin 2006

 

 

Apres le succès de Osez les jeux érotiques, voici Osez les nouveaux jeux érotiques, immédiatement utilisable, ne nécessitent qu’un crayon et une gomme.

 

 

Découvrez:

  • Les mots croisés érotiques
  • Les fameux SoToku, version sexy du Sudoku
  • Les mots cachés (et coquins) à retrouver
  • Les 7 erreurs à trouver dans des dessins sexy
  • Les petites histoires à reconstituer
  • Les quiz pour tout connaitre sur votre sexualité

Et bien d’autres surprises réunies pour rire et parler sexe dans ce livre plein d’humour !

 

 

 

 

J’OSE !!!!!

 

Quelle surprise lorsque j'ai vu mon nom tiré au sort !!

Livre gagné chez Stephie lors d’un jeu concours organisé en partenariat avec les Editions La Musardine, un jeu original où l'on s'est bien amusé !!! Merci Stéphie pour cette super idée.

 

Voici donc le livre que j’ai reçu dans la série « Osez… »

Osez les nouveaux jeux érotiques, sorti après Osez Les jeux érotiques du même auteur.

Ce deuxième volet est en fait un carnet de jeux que l’on peut utiliser de suite, avec un crayon et une gomme, et ayant pour trame de fond, le sexe en voyage.  

Des jeux amusants et sexys à faire à deux, ou successivement pour certains, et donc distrayants à faire en voyage.

 

Au programme, des textes à trous, des mots croisés et mots cachés érotiques, des jeux des 7 erreurs sexys, jeux des intrus, anagrammes… mais aussi Sotokus (des Sudokus en version coquine), des dessins à points reliés toujours version sexe, et plein d’autres jeux de lettres et de cases érotiques très drôles.

Mais aussi des questions croisées à faire plutôt à deux ; des tests, jeux des positions et quizz où l’on peut comparer les points obtenus.

 

En somme, une pléiade de jeux bien connus, mais version érotique, avec en fin de livre, des tableaux pour compter les points obtenus tout au long des jeux. Jeux divisés en chapitres, en rapport avec les voyages : La croisière s’amuse, L’amour en altitude, Le tour du monde en 69 jours

 

 

  Les jeux ne sont pas QUE pour les enfants ! Ce carnet de jeux est réservé aux adultes.

De quoi se distraire tout en parlant de sexe et d’érotisme, mais aussi découvrir les désirs de l’un et de l’autre à l’aide des quizz. S’amuser en comparant les résultats.

La version érotique du Sudoku est amusante, il fallait la trouver ^^

La trame de fond des voyages est bien pensée aussi.

Un carnet de jeux très sympathique, drôle et sexy.

La collection Osez… contient différents livres et ils se vendent comme des petits pains.

 A acheter pour des soirées coquines ou bien à offrir

Vous aussi, Osez !!

 

 

 

  Merci à Stéphie et aux Editions La Musardine.

 

 

 

  P.S : Message à Stéphie : Bon maintenant je vais avoir un tas d'arrivée olé olé sur mon blog !  ;-D

 

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 12:48

tante henriette

 

D'Isabelle DETHAN

Format : BD
Editeur : Delcourt
Collection : Encrages
Pages : 90
Parution : janvier 2004

Elle a des élastiques en guise de lacets, achète des fruits moisis, fait ses courses dans les ventes de charité... une pauvre dame, cette tante Henriette ? Pas du tout ! Issue de la haute bourgeoisie, elle a fait un mariage de raison qui la met à l'abri du besoin. Mais chez elle, l'avarice est plus qu'un défaut : c'est un art de vivre. Après les séries Mémoire de Sable et Le Roi Cyclope, où elle bâtissait des récits fondés sur des mondes imaginaires, Isabelle Dethan revient à la réalité : puisant dans ses souvenirs d'enfance, elle brosse le portrait affectueux et amusé d'une vieille dame excentrique qu'il est impossible d'oublier.

Nous sommes au cours des années 70, dans le Périgord, une petite fille fait la connaissance de sa grand-tante. Tante Henriette est, de par mariage, issue de la haute bourgeoisie et est largement à l’abri du besoin.

Mais lorsque la petite fille (que l’on présume être l’auteur elle-même puisque l’on sent une part d’autobiographie) fait la connaissance de cette grand-tante, elle ne paraît pas enchantée. Oui, cette grand-tante un peu repoussante, aisée comme il n’est pas possible, a gardé ses habitudes d’autrefois et utilise l’avarice comme un art de vivre. Cet art de vivre de l’avarice et de la petite économie perdure dans la famille puisque utilisé depuis de nombreuses années. La prévoyance et l’économie étaient déjà présentes lors de la guerre que Tante-Henriette a connu, si bien que voulant faire des économies en gardant les provisions de nourriture enfermées dans une armoire que chacun pourtant regardait avec délectation, les provisions, à force de ne pas vouloir s’en servir, on toutes péries dans l’armoire avant que quelqu’un est pu s’en délecter.

La petite fille a donc du mal à comprendre les intentions de Tante Henriette. Pourquoi, cette femme si riche, utilise-t-elle des élastiques sur ses chaussures ? Pourquoi ne va-t-elle pas chez le cordonnier ? Pourquoi utilise-t-elle une ceinture sur sa valise ? Elle se trouve un peu décontenancée aussi, lorsque Tante Henriette propose des chocolats coupés en deux afin qu’ils durent plus longtemps et soient plus nombreux. Tante Henriette offre toujours, aussi, des cadeaux provenant de ventes de charité, toujours d’occasion. Tante Henriette fait même honte à la famille, lorsque tous vont dans un restaurant classé chic, et qu’elle demande à ce qu’on lui emballe les restes.

C’est ainsi qu’au cours de cette BD, on découvre l’art de vivre de Tante Henriette, et ce qui a bien pu l’amener à devenir avare sur toute chose, malgré sa richesse. C’est cette petite fille devenue désormais adulte, qui se souvient de cette grand-tante de façon tout compte fait tendre.

 

Un portrait très amusant mais tendre aussi, sur ce personnage de Tante Henriette. Isabelle Dethan nous dresse le portrait de Tante Henriette et nous fait remonter le temps, pour mieux comprendre la vie de cette femme depuis sa jeunesse. L’auteur alterne donc les passages de la vie contemporaine de la narratrice, à des séquences du passé. C’est comme cela que nous visualiseront mieux le parcours de Tante Henriette, et sur le pourquoi de son avarice et de son obsession d’économie à longueur de temps. La jeune narratrice, par le biais d’anecdotes, nous retrace l’éducation de Tante Henriette, son mariage avec un homme riche, les temps de restriction pendant la guerre…. On remonte le temps, on passe d’une époque à une autre. On voit que la société se transforme au fil du temps. Toutes les scènes dans cette BD sont parlantes, les sachets de thé réutilisés, l’eau de vaisselle économisée… Tout ses petits détails sont tellement véridiques.

Mais cette Tante Henriette cache en dessous de son avarice, des traits de bonté toutefois. Elle peut dans certains cas même, être la seule à offrir de la chaleur à une jeune femme allemande qui entrera dans la famille, la future mère de l’auteur.

Et puis, il y a les illustrations de cette BD. Des planches en noir et blanc, un lavis. Les traits de visages sont particulièrement soignés. Des lumières bien travaillées. Des décors bien structurés, en adéquation à chaque époque abordée.

Un petit carnet de famille en somme. J’ai passé un agréable moment avec cette BD.

 

 

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