Me revoici de retour de Paris, avec une valise bien chargée.

Bien chargée à cause du shopping fait à Paris

mais aussi à cause du Salon du livre de Paris

où je m'y suis rendue le vendredi 16 mars 2012.

Ce Salon c'était une grande première pour moi.

Voici donc un petit bilan :

L'affiche était, je trouve, vraiment magnifique !!!!

Arrivée tardive pour ma part, vers 11 h 30  - 12 h 00... et oui la matinée a mal commencé, car je me suis retrouvée bloquée par des manifestations et où les bus ne circulaient plus normalement... ça fait que j'ai dû prendre d'autres lignes de bus et quand on est plus Parisienne et que l'on n'a plus en tête les lignes de bus et bien croyez-moi c'est plutôt galère, car lorsqu'un quartier est bloqué, toutes les lignes sont déviées.... Donc ça partait très mal cette journée ^^

Donc arrivée sur place, 11 h 30 - 12 h 00, j'avais rendez-vous avec Metyuro, et je suis très contente de l'avoir rencontrée. Nous avons discuté un peu ensemble. Puis, nous sommes reparties dans les allées du Salon.

En début d'après-midi, ce sera une rencontre programmée avec Astrid. Où nous avons papoté en parcourant les allées.

J'ai donc parcouru les allées, les stands... J'ai aperçu Stéphane Marie, présentateur de "Silence, ça pousse", émission jardinage sur France Télévisions. Il était présent pour ses livres sur le jardinage.

Beaucoup de monde déjà en ce vendredi, beaucoup de classes scolaires qui courent partout dans les allées pour avoir des masques, livrets, etc, sur les mangas.... c'est absolument affolant !! ;-)

Le reste, je vous le raconte en image.

Non, vous ne verrez absolument pas d'auteurs sur ces photos, et pour cause, questions auteurs en ce vendredi on ne peut pas dire que ce soit chargé !!!!!!!! ce serait le seul reproche que j'aurai à faire sur ce Salon. Aucune rencontre en ce vendredi..... et de ce côté là, je préfère largement le Salon du livre de Vannes tout proche de chez moi qui là, accueille un bon nombre d'auteurs et ce sur chaque journée.

Donc voici quelques photos du Salon du livre de Paris :

La littérature Japonaise était mise à l'honneur cette année.

   Le Pavillon Japonais

Gibert Joseph tenait la librairie de ce Pavillon Japonais.

La culture Manga tenait un rôle important aussi à ce Salon. Un "Manga Square" regroupait les éditeurs de mangas. Mais aussi des expositions. J'ai d'ailleurs visité l'exposition sur Naruto. En début d'après-midi, il y avait aussi une conférence sur  : les Shonen et Shôjo manga : les ados trop accros ?

Distribution de masques Naruto, de petits livrets, sacs, etc.... tout ça distribué par des jeunes déguisés.

Des allées par centaines, à parcourir... beaucoup de monde déjà en ce vendredi (donc je n'ose imaginer la foule du week-end).

En haut à gauche, expo sur le Docteur Who- En haut à droite, stand dédié aux vêtements et accessoires Japonais, et notamment ces chaussettes prévues pour les tongs ;-)
Des soiries, des kimonos, des sacs splendides !!

Sur les photos ci-dessus, on retrouve l'univers de Monster Highde Lisi Harrison chez Castelmore. Ainsi qu'une expo sur les comics. Et le nombre impressionnant de mangas chez PIKA.

Allez changeons un peu d'univers, en parcourant le Café Moscou, dédié donc à Moscou, ville invitée.

Magnifique stand également dédié à la littérature russe. Lecture-Théâtre pour les enfants, poèmes et chansons avec guitare. Bien entendu, je n'ai pas manqué l'occasion de m'arrêter au Bar à thé KUSMI TEA. Maison de thé depuis 1867, des thés parfumés.... excellent !!!!!

Je me suis également attardée sur le stand de Grasset Jeunesse,

pour y découvrir LE YARKde Bertrand Santini.

Je tombe déjà sous le charme de ce Yark.....

Pour conclure, de belles rencontres tout de même avec les maisons d'édition :

Une rencontre avec la maison d'édition LE POMMIER où j'ai pu rencontrer Camille que je ne connaissais que virtuellement par le biais d'internet et du blog.  

Les éditions LE POMMIER, c'est une maison d'éditions créée en 1999. On y retrouve des romans, des beaux-livres, de très belles collections d'albums également, qui permettent aux jeunes lecteurs d'approcher le monde de la science de manière très ludique ( les nouvelles technologies, le développement durable, le climat, le corps humain), c'est très divers et amusant de lier lecture et science.

Vous retrouverez sur mon blog quelques titres :

La nuit...quand tu dors

Théo et l'énigme des diamants

L'espace livre-jeu

Et puis je me suis attardée également sur le stand de NOBI-NOBI.

NOBI-NOBI est une toute jeune maison d'éditions de livres jeunesses, spécialisée sur le Japon.

Des traductions de contes traditionnels Japonais, ou bien des créations d'albums inspirés par le Japon.

Et croyez-moi en découvrant leurs magnifiques albums vous allez tout de suite tomber sous le charme de cette maison d'éditions !!!!!!!!

J'ai même eu connaissance des titres des prochaines parutions... chuutt... Mais vu que je suis totalement sous le charme de cette maison d'éditions, vous entendrez forcément parler de nouveau, de leurs albums, sur mon blog.

Retrouvez sur mon blog :

Le secret de la grue blanche

Et voilà je conclue avec

Vite, je suis garée en double-file... ;-)

Bref, un très beau séjour parisien, une très belle journée au Salon du livre de Paris. Un seul regret n'avoir eu aucune dédicace et pas de rencontres avec les auteurs....

Dans mon prochain billet, je vous détaille tout ce qui est reparti avec moi....

Auteur : Michèle BARRIERE

Format : Poche

Edicteur : Le Livre de Poche

Collection : Policier

Pages : 312

Parution : Octobre 2008

 An de grâce 1556: François, étudiant en médecine à Montpellier, n'a qu'une idée en tête: devenir cuisinier. Aux dissections, il préfère l'étude du safran, de la cardamome, du gingembre, du macis et autre maniguette sous la houlette de l'apothicaire Laurent Catalan. Mais une série de morts suspectes sème le trouble dans la ville. Un mystérieux breuvage distribué par un apothicaire ambulant en est la cause. Laurent Catalan, en raison de ses origines juives et de ses sympathies pour les protestants est accusé de complicité et jeté en prison François mène l'enquête jusqu'à Bolog Parviendra-t-il à sauver Catalan?

Symphorien Poquet, maître rôtisseur rue de l’Oye à Paris, a envoyé son fils, François Poquet, faire des études de médecine à l’Université de Montpellier et l'a confié aux bons soins du Docteur Saporta le maitre d’étude.

Mais depuis tout petit déjà, François n’avait en tête que la cuisine et son enfance s’est déroulée parmi tous les artisans culinaires de la rue de l’Oye à Paris. A 8 ans il cuisine ses premières tourtes, et ne cesse de tourner autours des fourneaux et du coup il a acquis une certaine notoriété par ses plats qu’il réussissait fortement, une notoriété acquise auprès de grands du métier de bouche. Il rêve de cuisiner comme personne, de découvrir de nouvelles saveurs.

Mais son père ne l’entend pas de la sorte et n’aspire pas à un avenir de cuisinier pour son fils mais plutôt de médecin. D’autant plus que François avait fait de brillantes études jusque là.

Sans grand enthousiasme, François part donc dans le Sud de la France pour ses études.

1556, depuis un an maintenant que François est dans cette prestigieuse université, il n’est pas à sa place et n’est guère inspiré de soulager la souffrance humaine. Parfois même, il s’ennuie. Heureusement, Montpellier est plutôt festif et là il s’y plait. Tout évènement était un prétexte pour organiser une fête.

François est pensionnaire chez Laurent Catalan, un apothicaire. Des apothicaires, il y en a beaucoup. Il s’est lié d’amitié avec Félix, un Suisse de Bâle, qui loge également chez Catalan.

Lorsque le groupe d’étudiant part en forêt pour découvrir toutes les qualités des plantes médicinales, François, lui, se prend à rêver de comment il pourrait accommoder ces plantes avec les plats.

Mais la vie de François va être chamboulée au cours de l’été 1556, un été extrêmement chaud, lorsqu’un de ses amis va être assassiné suite à un mystérieux breuvage qu’il aurait bu.

Très vite, d’autres morts suspectes, nous dirons même une sorte d’épidémie qui va décimer pas mal de personne, vont semer le trouble du côté de Montpellier. Et ces empoisonnements vont rapidement être mis sur le dos du mentor de François, Laurent Catalan, apothicaire.

Pourtant, ce mystérieux breuvage est distribué par un apothicaire certes, mais un apothicaire ambulant, inconnu de tous. On accuse Laurent Catalan, car lors d’une inspection dans sa boutique d’apothicaire, un meuble qui renferme de dangereuses plantes médicinales se trouve être ouvert et vide de ces dangereuses plantes.

Si bien que Laurent Catalan est emprisonné jusqu’à un futur jugement qui pourrait lui coûter la vie peut-être. Laurent Catalan, François Poquet, et Félix savent bien pourquoi c'est Laurent Catalan lui-même qui a été fait prisonnier. C’est en raison de ses origines juives et de sa sympathie envers les protestants, et cela, ça dérange fortement.

François et son ami Félix décident donc de venir en aide à leur mentor et ami apothicaire, Laurent Catalan.

La piste qu’ils vont avoir les mènera jusqu’en Italie, à Bologne. Mais ils vont devoir déjouer un guet-apens. On leur en veut, ils sont suivis, ils le savent et vont devoir être très malins. Cette piste est celle d’une plante très dangereuse, plante récemment arrivée en France et en Italie, tout droit venue des Amériques.

Ils vont croiser le chemin d’immenses savants de la Renaissance, et ils vont parcourir beaucoup de chemin, découvriront également l’amour, et y découvriront aussi de nouvelles traditions.

Mais parviendront-ils à défendre l’innocence de Catalan ?

Et quelle est cette mystérieuse plante arrivée récemment en France et en Italie ? Cette plante si dangereuse...

Leur route sera jalonnée de nombreux dangers… mais aussi de plaisirs divers….

Bonus :

La couverture de ce roman est extraite d'un tableau de Filippo Lippi

- Le Banquet d'Hérode -

Une fresque datant de 1452 - 1466

Cathédrale de Prato

Fra Filippo Lippi né en 1406 et mort en 1469

fut le maître de Botticelli qui entra dans son atelier en 1465.

 Auteur : Simon TOLKIEN

Traducteur : Jean-Noël CHATAIN

Format : Broché

Editeur : Michel Lafon

Collection : Thriller/Policier

Pages : 420

Parution : février 2012

Londres, 1958. Le jeune David Swain est condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de l’amant de sa petite amie, Katya. Sa culpabilité ne fait aucun doute… sauf pour l’inspecteur Trave, qui ne peut cependant rien prouver.
Oxford, 1960. Le prisonnier s’évade. La même nuit, on retrouve le corps de Katya, sauvagement assassinée. Une chasse à l’homme est lancée contre Swain. Pourtant, les soupçons de Trave se dirigent dans une tout autre direction : l’oncle de Katya, Titus Osman, un riche diamantaire, et son mystérieux beau-frère, Franz Claes, qui semble prêt à tout pour cacher ses anciennes amitiés nazies.
Mais les motivations du policier sont suspectes : la jalousie de voir sa femme lui préférer Titus l’aveuglerait-il ? Ou a-t-il compris, au contraire, que ces meurtres passionnels n’étaient que les dommages collatéraux d’une machination d’une tout autre ampleur ?

1958, quelques années après la guerre disons-le car la guerre est encore très présente dans la mémoire de chacun,  nous sommes en Angleterre, et le procureur Sir Laurence Arne condamne le jeune David Swain à la prison à perpétuité.

Condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de l’amant de sa petite amie, Katya. Petite amie ou plutôt ex-petite amie car David c’était fait « larguer » par Katya, Katya s’étant éprise d’Ethan Mendel. Pour tous, cela ne fait aucun doute que David Swain est ici le coupable du meurtre d’Ethan.  Toutes les preuves sont rassemblées contre lui : des lettres, un couteau, etc.
Le jour de cette condamnation, l’inspecteur Trave se rend compte qu’il a une certaine compassion pour ce jeune homme.

1960, le jeune David Swain purge sa peine depuis deux années maintenant. Il n’a aucune visite. Même sa mère, remariée, un autre enfant, ne vient pas le voir car pour elle David ne fait plus partie de la famille. 
A la prison d'Oxford, on lui impose un nouveau compagnon de cellule, Eddie Earle, bien connu des services de police. Il se lie d'amitié avec Eddie. Et le soir venu, dans leur cellule, ils ont de longues conversations chuchotées.

David en vient à raconter son histoire à Eddie, et à s'épencher sur la colère qu'il a envers ceux qui l'ont condamné, et envers son ex-petite amie Katya également qui avait laissé tomber David pour Ethan Mendel, et sur le fait que pendant les audiences des jugements de David, Katya était venue lire au tribunal, chacune des lettres que celui-ci avait écrit. Il fait part à Eddie toute la haine qu'il a en lui.

Eddie Earle propose à David une évasion. Il a déjà le plan en tête, des travaux qui ont lieu dans un des bâtiments permettront de s'évader et même des connaissances extérieures pourront les attendre de l'autre côté du mur de la prison avec une voiture.

David est un peu réticent mais il estime qu'il n'a rien à perdre puisqu'il est condamné à perpétuité. Il est donc partant pour cette évasion, il en vient même à demander à Eddie de lui "dégoter" un pistolet pour la suite de leur évasion. Eddie ne pose pas de question sur l'utilité de cette arme, il lui affirme qu'il pourra lui en procurer une.

Arrive la nuit de l'évasion, personne ne les suspecte de quoi que ce soit. Et Eddie et David s'échappent.

David demande à Eddie de l'accompagner au domaine de Blackwater Hall où vit Katya chez son oncle Titus Osman. Eddie le dépose en voiture et lui signale qu'il l'attend jusqu'à une certaine heure et ensuite s'il n'est pas là, il partirait sans lui. C'est la dernière fois que David verra Eddie...

Durant cette nuit d'évasion de 1960, Katya sera assassinée sauvagement d'une balle au milieu du front.

Là aussi toutes les accusations se porte sur David Swain qui vient tout juste de s'évader. Un hasard ? ou non ?

De nouveau, l'inspecteur Trave a en charge l'enquête puisqu'il avait déjà traité la 1ère affaire, le meurtre d'Ethan Mendel, petit ami de Katya. Mais pour l'enquêteur qui accompagne Trave dans cette affaire, Trave semble montrer une très grande hostilité envers Titus Osman qui pourtant vient de perdre sa nièce Katya sauvagement assassinée. En effet, Trave a beaucoup de mal à mettre en avant une certaine impartialité dans l'affaire. Car sa femme, Vanessa, dont il vient de se séparer du fait que leur mariage s'écroule, commence une liaison avec Titus Osman. Trave a beaucoup de mal à le supporter, d'autant plus qu'il ne comprend pas pourquoi sa femme Vanessa s'amourache d'un tel homme, ancien diamantaire (riche à présent) ayant servi pour les nazis pendant la guerre.

Tous le monde part à la chasse à l'homme pour retrouver David Swain, mais l'inspecteur Trave n'en a que faire. Trave dirige son enquête vers Titus Osman car lui et son beau-frère, semblent louches aux yeux de l'insepcteur ainsi que le fait que Katya, au moment de son assassinat, était en dénutrition totale et qu'elle semblait être cloisonnée dans sa chambre.

Titus Osman joue avec l'hostilité que Trave a pour lui. Si bien que l'enquête risque d'être fort compliquée pour Trave mais il ne démord pas en l'idée de faire ressurgir, malgré les contres indications de ses supérieurs, le passé de Titus Osman sur ses pratiques avec les nazis pendant la 2nde Guerre Mondiale.

Une affaire bien délicate.

J'introduit cette lecture dans mon challenge Thriller

car même ce livre est nuancé
entre le contexte historique et le polar/thriller.

2/8

Merci aux Editions Michel Lafon

pour ce bon moment lecture,

une intrigue alléchante et une belle écriture.

Auteur : Georges SIMENON

Format : Poche

Editeur : Le Livre de Poche

Collection : Policier / Thriller

Pages : 190

Parution : Janvier 2003

Vendredi 7 novembre. Concarneau est désert. L'horloge lumineuse de la vieille ville, qu'on aperçoit au-dessus des remparts, marque onze heures moins cinq.
C'est le plein de la marée et une tempête du sud-ouest fait s'entrechoquer les barques dans le port. Le vent s'engouffre dans les rues, où l'on voit parfois des bouts de papier filer à toute allure au ras du sol.
Quai de l'Aiguillon, il n'y a pas une lumière. Tout est fermé. Tout le monde dort. Seules les trois fenêtres de l'hôtel de l'Amiral, à l'angle de la place et du quai, sont encore éclairées…

Maigret est Commissaire détaché depuis un mois à la Brigade Mobile de Rennes où certains services sont à réorganiser. Il reçoit un appel téléphonique du maire de Concarneau, totalement alarmé.

Il doit absolument se rendre à Concarneau pour y résoudre une affaire.

En effet, c’est tout d’abord un honorable négociant en vin, Monsieur Mostaguen, qui, un soir en sortant de sa partie de cartes à  l’Hôtel de l’Amiral se reçoit une balle tirée à travers une boîte aux lettres d’une maison vide aux abords du dit Hôtel de l’Amiral. Monsieur Mostaguen tombe à terre, déjà parce qu’il était un peu éméché mais en plus on venait de lui tirer desssus. Un chien aux poils jaunes, sales, s’approche de Monsieur Mostaguen à terre, le renifle.

Maigret arrive donc sur place à Concarneau pour élucider cette tentative de meurtre sous une tempête qui ne cesse et où les bourrasques et la pluie glacée font rage.

Parce que oui, le coup est raté, Monsieur Mostaguen est toujours en vie.

Mais Concarneau va très vite être sous l’emprise de faits énigmatiques et l’émoi dans la ville est jeté. Car deux jours après l’arrivée de Maigret, un des partenaires de la partie de cartes habituelle de l’Hôtel de l’Amiral, disparaît. Partie de cartes où se retrouvent les notables de la ville. La voiture de cet homme, le journaliste Servières, est retrouvée non loin du centre ville de Concarneau, et les sièges du véhicule sont tachés de sang.

Toute la ville, donc, est en émoi, et encore plus le petit cercle de notables qui se rend régulièrement à l’Hôtel de l’Amiral pour l’habituelle partie de cartes. Parmi eux donc, M. Mostaguen, négociant en vin, M. Servières, journaliste, M. Le Pommeret, qui porte le titre de Vice-Consul du Danemark et qui est un impénitent coureur de jupons, et M. Michoux, le médecin.

Maigret prend donc en charge l’enquête, viendra l’accompagné l’Inspecteur Leroy. Comme à son habitude Maigret rechigne les méthodes scientifiques contrairement à l’Inspecteur Leroy qui lui est un adepte. Maigret, lui, préfère se fier à son instinct, s’imprégner du quotidien de chacun des protagonistes et des lieux. Il s’installe alors à l’Hôtel de l’Amiral.

Bientôt, les bouteilles dont ces notables ont l’habitude d’user vont être la cible d’un empoisonneur. Et tout le petit cercle d’habitués n’en mène pas large.

Le Docteur Michoux est celui qui a le plus peur, il s’attend lui aussi à mourir. Un homme qui habituellement se prend une chambre à l’hôtel pour passer une nuit avec la belle Emma, fille de salle de l’Hôtel de l’Amiral.

Maigret s’immerge au sein de cet hôtel, s’immisce même dans la vie secrète des usagers de l’hôtel.

Le sort continue de s’acharner et M. Le Pommeret meurt chez lui empoisonné.

Qui peut en vouloir à ces notables ?

Et à chaque fois, il est question de ce chien jaune qui traîne toujours dans les parages lorsque se produit un évènement…

Bonus :

Puisqu'il est question de Concarneau dans ce roman, voici en photos un monument situé sur les remparts de La Ville-Close. Photos personnelles faites lors d'une petite virée à Concarneau. Il s'agit du Beffroi, considéré comme un symbole de Concarneau. Il y a une ancienne horloge ainsi qu'un panneau solaire. Et également, photo avec les remparts et pont d'accès à La Ville-Close.

Sur ce blog, on retrouve de l'auteur Georges Simenon : Pietr le Letton

Auteur et Illustrateur : Hugues Mahoas

Format : Album

Editeur : Editions Beluga pour Coop Breizh

Pages : 64

Parution : Mars 2010

Comme chaque été, le cirque marin débarque sur les quais du petit port.

Cette année dans une cage il y a un nouvel animal. C’est un lion bleu.

Mais il a l’air si malheureux qu’une fillette décide de le libérer. Et de le ramener en Afrique, à bord de son kayak…

Dès 4 / 5 ans

Sur une île où réside une petite fille, la rumeur arrive comme quoi le cirque marin allait revenir. Les enfants l’attendent avec impatience, pour voir tous les animaux arriver. Sur le port, les enfants s’exclament en voyant arriver les animaux dans les bateaux. Et tous poussent des cris lorsqu’ils voient arriver une nouvelle cage. Tous les enfants se bousculent pour voir l’animal. Un lion bleu. C’est l’attraction de l’année.
La petite fille, notre héroïne, observe longuement l’animal. Il est beau ce lion, pense-t-elle.  Mais elle voit tout de suite que ce lion est triste.
Les clowns ne perdent pas de temps, ils hissent déjà la voile chapiteau et la fête commence alors.  Tous les enfants sont là, spectateurs, et les artistes font leur numéro. Mais les spectateurs attendent avec impatience le numéro de dressage du lion. Tous retiennent leur souffle lorsque le lion bleu arrive sur la piste. Mais le numéro tourne au fiasco car le lion bleu refuse de bouger et il éclate en sanglots lorsque le dompteur fait marcher le fouet.  Et alors, les spectateurs fondent en larmes à leur tour.

Sur le chemin du retour, la petite fille se met à la place de ce lion bleu et ne peut s’empêcher de penser à la tristesse qu’il évoquait.  Elle s’imagine alors à sa place, derrière des barreaux. Dans ses rêves, elle tente de comprendre pourquoi ce lion bleu dégage tant de tristesse et c’est alors qu’elle comprend que le lion bleu a été arraché à sa famille et à sa terre d’origine.

La petite fille décide alors de libérer le lion bleu et de le ramener coute que coute en Afrique. Mais la tâche sera bien délicate.

Bonus

Comme vous le savez, désormais vous retrouverez, le plus souvent possible, un petit bonus en fin de mes articles. Ici, avec l'album Le lion bleu, pas d'images détaillées des illustrations ni d'extraits de l'album... à vous de découvrir tout ça en lisant cette petite merveille...

Je vous propose donc comme bonus, de découvrir

le blog de l'auteur / illustrateur : Hugues Mahoas

ICI

Challenge Je lis aussi des albums

Session 2012

02/20